top of page
format.png

LES MARTYRS DE LYON

Photo du rédacteur: Histoires MeconnuesHistoires Meconnues

Dernière mise à jour : 14 févr.

Blandine jeune esclave

Les Martyrs de Lyon, c'est un groupe de chrétiens persécutés et exécutés sous le règne de l'empereur romain Marc Aurèle. Parmi eux, des figures emblématiques comme Blandine, une jeune esclave, sont restées dans l'histoire.








LUGDUNUM

En 177, Lyon s'appelait Lugdunum, c'était une grande ville de l’Empire romain. Fondée en 43 avant J.-C., Lugdunum devient rapidement un centre commercial et politique important. Capitale de la des Gaules. Elle deviendra l'une des plus grande ville de la Gaule.


Lugdunum est aussi une ville religieuse importante. La ville vénère principalement les dieux de la religion romaine. Les dieux comme Jupiter, Mercure, et Mars y sont donc vénérés. La religion chrétienne est minoritaire, méconnue, mais tolérée. C'est dans ce contexte que les premiers chrétiens font leur apparition à Lugdunum, souvent perçus comme étrangers et déviants aux yeux de la population.


ANTI-CHRÉTIENS

C'est sous l'empereur Trajan (98-117) que les premières hostilités contre les chrétiens commencent, il imposera de punir les chrétiens sur dénonciation, les chrétiens vivaient donc dans une insécurité totale, ils pouvaient être dénoncés à n'importe quel moment, comme seule raison : leur religion.


En 170, un mouvement extrémiste appelé "montanisme" débarquent en prônant l'ascétisme et le martyr.


Vitrail de Sainte Blandine cathédrale Lyon

Vitrail de Sainte Blandine cathédrale de Lyon


LES MASSACRES

Sous l’empereur Marc-Aurèle (161-180) , les chrétiens sont persécutés car considérés comme ennemis de l’Empire. En 177, à Lyon et Vienne, des gens, incitées par l’armée, capturent des chrétiens et les livrent au gouverneur. Parmi eux, Vettius Epagathus, un notable, défend sa foi chrétienne et subit le même sort.


Le gouverneur tente d'accuser les chrétiens de crimes imaginaires comme le cannibalisme. Malgré la torture, beaucoup refusent de renier leur foi. Blandine, une esclave chrétienne :

Je suis chrétienne, il ne se fait aucun mal parmi nous.

D'autres, comme Pothin, 90 ans, meurent sous les coups.


Dans l’amphithéâtre, les chrétiens subissent des tortures : brûlures, morsures d’animaux, et exécutions. Blandine, après avoir enduré d’atroces souffrances, est tuée par un taureau puis transpercée par une lame. Les corps des martyrs sont brûlés et leurs cendres jetées dans le Rhône.


L'amphithéâtre des trois Gaules

ET MAINTENANT

Des monuments lyonnais sont construits ou rénovés au XIXe siècle rappellent cette période et les noms des martyrs :


L'amphithéâtre des Trois Gaules : il est redécouvert par fouilles successives en 1818-1820, puis en plusieurs campagnes de 1956 à 1978. Un poteau en bois au centre de l'arène y commémore les martyrs de 177. Jean-Paul II s'y est recueilli lors de sa visite à Lyon en 1986.


Église Saint-Irénée : fondée à la même époque que Saint-Martin d'Ainay, à l'emplacement d'un cimetière gallo-romain. Elle est plusieurs fois transformée et son état actuel date de 1834.


Église Saint-Polycarpe : ancienne église des Oratoriens devenue en 1791 l'église paroissiale Saint-Polycarpe.


Église Saint-Pothin : construite entre 1841 et 1843 dans le nouveau quartier des Brotteaux, dans un style de temple romain.


Église Sainte-Blandine : construite entre 1863 et 1869 au sud de la gare de Perrache, de style néogothique.


L'Espace Culturel du Christianisme à Lyon, centre d'interprétation ouvert depuis 2014, propose un parcours de visite qui explique l'histoire des martyrs de Lyon de 177.


Façade de l'église (basilique) d'Ainay

SOURCES :

Commentaires


© 2024 par Histoires Méconnues. Créé avec Wix.com

bottom of page