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- HISTOIRE DE BILLY THE KID
Aujourd'hui, je vais vous raconter l'histoire de Billy the Kid ! Billy the Kid est une figure emblématique du hors-la-loi dans l'Ouest américain. Son nom légal présumé est William Henry McCarty, parfois appelé William Henry Bonney. Sa date de naissance demeure incertaine, avec certaines sources suggérant le 23 novembre 1859 à New York, bien que cela ne soit étayé par aucune preuve concrète. JEUNE TERREUR DE L'OUEST Billy the Kid, orphelin dès son jeune âge a cause de la mort de son père pendant la guerre de Sécession et de celle de sa mère atteinte de la tuberculose, se lance dans la délinquance à l'âge de 14 ans. Impliqué dans des petits vols, tels que le vol de provisions d'un fermier à Silver City (Nouveau-Mexique) pour ensuite y revendre à un épicier voisin, ainsi que le vol de vêtements dans une laverie chinoise, il est arrêté et emprisonné. Cependant, il parvient à s'évader. Fuyant vers l'Arizona, Billy entame une brève mais intense carrière criminelle, prenant soin de dissimuler son identité sous divers pseudonymes tels que Henry Antrim, William Harrison Bonney, Kid Antrim, ou encore William Antrim. Billy, gagne sa vie en travaillant dans les ranchs et en jouant aux cartes de manière occasionnelle, commet son premier meurtre en légitime défense en 1877 lors d'une bagarre dans un saloon de Camp Grant (Arizona). Suite à une altercation avec le forgeron Frank "Wendy" Cahill, Billy est plaqué au sol et frappé au visage. En agissant par instinct de survie, il tire à bout portant dans le ventre de Cahill, entraînant la mort de ce dernier. À seulement 18 ans, Billy the Kid vient de commettre son premier meurtre, et bien qu'arrêté pour cet acte, il parvient à s'échapper. Quelques mois plus tard, de retour au Nouveau-Mexique, Billy rejoint le gang des "Regulators", impliqué dans une vendetta entre deux entrepreneurs du Comté de Lincoln. La rivalité atteint son paroxysme avec l'assassinat de l'un d'eux, John Tunstall, provoquant une série de représailles. Le 9 mars 1878, les "Regulators" captent deux membres de la bande responsable de la mort de Tunstall, Frank Baker et William Morton, et les exécutent près de Blackwater Creek. Le 1 avril 1878, le shérif Brady et son adjoint Hindman sont abattus dans la rue principale de Lincoln lors d'une embuscade orchestrée par les "Regulators". Au cours de l'échange de tirs, Billy the Kid est touché à la hanche par un des assistants du shérif, Billy Matthews. Heureusement, la blessure est superficielle. 3 jours après, les "Regulators" abattent Andrew "Buckshot" Roberts à Blazer's Mill, et Dick Brewer est tué au cours de la fusillade. McNab prend le commandement de la bande après la mort de Brewer mais décède plus tard lors d'une confrontation avec les bandes rivales au ranch Fritz, opposant les "Regulators" au "Jesse Evans Gang" et aux "Seven Rivers Warriors". La guerre du comté de Lincoln atteint son apogée, avec les bandes de Dolan prenant progressivement le contrôle. Le 15 juillet 1878, à Lincoln, les derniers "Regulators" se retranchent dans la maison d'Alexander McSween, ancien associé de Tunstall, et résistent pendant plusieurs jours. Après un siège prolongé, les assaillants, appuyés par l'armée, mettent le feu à la maison pour forcer les occupants à sortir et à les abattre. Certains "Regulators", dont Billy the Kid, parviennent à s'échapper, mais d'autres, comme Alexander McSween, sont tués, entraînant la décimation de la bande. LA TRAQUE Billy est jugé à Mesilla pour le meurtre du shérif Brady il est condamné à la pendaison. Le 28 avril 1881, alors détenu dans la prison de Lincoln en attente de la sentence, il s'évade de manière spectaculaire, suscitant plusieurs versions de l'événement. La plus répandue est qu'il récupère un revolver, potentiellement déposé par un complice, dans les toilettes extérieures de la prison. Une autre version affirme qu'il parvient à glisser une main hors de ses menottes et à saisir l'arme de son geôlier James Bell. Quelle que soit la version, il abat Bell dans les escaliers de la prison, puis attend à la fenêtre avec un fusil à la main l'arrivée du deuxième garde, Olinger, alerté par le coup de feu après être parti déjeuner. Cette évasion, trés médiatisée, contribue à la renommée et à la légende de Billy the Kid, même mentionnée dans le New York Times. Malgré la possibilité de fuir vers le Mexique, Billy reste dans la région. En juillet 1881, Pat Garrett découvre que Billy the Kid est à Fort Sumner, peut-être informé par Pete Maxwell. La nuit du 14 au 15 juillet 1881, Garrett abat Billy the Kid dans la chambre de Maxwell. Les circonstances varient selon les versions, mais Garrett aurait tiré 2 fois après que le Kid, armé d'un revolver ou d'un couteau selon les récits, aurait demandé "Quien es ?" (Qui est là ?) Touché au cœur, Billy the Kid décède sur-le-champ et est inhumé dans le cimetière militaire de Fort Sumner aux côtés de ses amis Bowdre et O'Folliard. DOUTES SUR SA MORT Malgré la réputation officielle de la mort de Billy the Kid, subsiste un léger doute, alimenté en partie par le témoignage de Pat Garrett, l'homme qui l'a tué. Garrett, en quête de réhabilitation de sa carrière, a rédigé un livre, "The Authentic Life of Billy the Kid", visant à se glorifier sa. Ce récit a largement contribué à l'exagération de la réputation de Billy the Kid en tant que tireur d'élite. De plus, Garrett était le seul témoin direct de l'identité du Kid parmi les personnes présentes, ce qui soulève des questions sur la véracité de ses dires. En 1950, Ollie Roberts a brièvement gagné en notoriété en prétendant être Billy the Kid, étayant sa revendication avec des arguments valables. Il a même intenté une action en justice pour obtenir sa grâce auprès du gouverneur du Nouveau-Mexique, bien que sans succès. Certains partisans de Roberts, encore présents aujourd'hui, suggèrent que Garrett aurait orchestré une supercherie avec le Kid, qu'il aurait peut-être considéré comme un ami proche. Cependant, ces théories non confirmées, laissant place à diverses spéculations. SOURCES : https://blog.francetvinfo.fr/deja-vu/2015/10/17/7-details-que-vous-ignoriez-sur-billy-the-kid.html https://www.lesechos.fr/2007/01/le-mystere-de-billy-the-kid-518718 https://www.jeparsauxusa.com/billy-the-kid/ https://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_04_Biog_Outlaws/nm_10_04_billy_the_kid.htm
- LA GRANDE PEUR
Ce mouvement a été causé par une peur qui s'est répandue en France, entre le 20 juillet 1789 et le 6 août 1789. Il a marqué la chute du pouvoir de l'Ancien Régime et a conduit à une émigration de la noblesse. Les autorités politiques de l'époque ont été prises de court, et en réponse, les privilèges ont été abolis. ORIGINE DE LA GRANDE PEUR Les paysans expriment leurs revendications dans les cahiers de doléances, espérant ne plus être soumis aux droits et aux redevances qui les accablent. Les événements de Paris, notamment la prise de la Bastille, sont mal compris, évoquant une possible "Saint-Barthélemy des patriotes" et génèrent des rumeurs de vengeance aristocratique et de nombreux complots. En raison de la famine due aux mauvaises récoltes, des rumeurs étranges circulent dans les campagnes, transformant de simple vagabonds en "bandes de brigands" embauché par les aristocrates pour détruire les récoltes. Tout cela, contribue à la panique. LES REVOLTES Suite à cela, partout dans la France (cf la carte) s'organisent des révoltes, les paysans s'arment et forment des petites milices, traduit par des pillages, des émeutes, des attentats, des incendies, ils attaquent aussi les châteaux, greniers à sel et ils s'en prennent même aux représentants féodaux. Pour brûler ces châteaux, ils demandaient les vieilles chartes où étaient inscrits ces droits contre lesquels ils se révoltent, réclamant ainsi la suppression de ces privilèges comme indiqué dans les cahiers de doléances. Certains paysans ont également incendié les demeures seigneuriales. Cette révolte était cependant parfois confuse, car certains croyaient agir selon la volonté du roi contre les seigneurs locaux, pensant qu'il soutenait la Révolution, car il avait adopté une cocarde révolutionnaire. D'autres affirmaient même avoir vu une lettre du roi autorisant l'entrée dans les châteaux pour réclamer des titres de propriété et en cas de refus, piller, brûler et saccager sans être punis. Certains croyaient même que la reine Marie-Antoinette avait engagé "des brigands" pour empoisonner le roi et le remplacer par Artois. (son soit disant amant) La confusion régnait en raison des lacunes de communication pendant la Révolution. Des habitants de Strasbourg et de Cherbourg refusent de payer le pain au prix du marché, prétendant que le roi voulait que tous ses sujets soient équitablement approvisionnés. Les domaines seigneuriaux furent pillés dans les campagnes et les maisons de ceux considérés comme opposés au roi étaient attaquées. Un curé a décrit la destruction d'un château en Mâconnais, notant que tout avait été pillé et brûlé en un jour. Mise à sac de l'Hôtel de ville de Strasbourg, le 21 juillet 1789 Certains voient ce mouvement comme une réaction spontanée, alors que d'autres pensent que c'est un complot orchestré par les partisans du duc d'Orléans. Cette révolte paysanne a contribué à la chute de l'Ancien Régime, marquée par la célèbre séance de l'Assemblée nationale le 4 août 1789. Le récit d'un curé de Prayssas : TERREUR PANIQUE : Le dernier du mois de juillet 1789 jour de vendredi à dix heures du soir, il y eut dans la paroisse grande alerte occasionnée par la peur des Anglois avec lesquels nous étions en paix, et qu’on disoit être au nombre de dix mille hommes, tantôt au bois du Feuga, tantôt à St-Pastou, à Clairac, à Lacépède et ailleurs. On sonnoit le tocsin de toutes parts depuis huit heures du soir. Les gens sages n’en crurent rien, et on ne sonna icy qu’au jour l’alarme fut grande jusqu’à onze heures avant midi. Sur l’envoy consécutif de trois émissaires de Lacépède qui demandoient du secours pour Clairac menacé - disoient-ils - par dix mille brigands, les nôtres y furent, armés de fusils, des faux et des broches. Arrivés à Lacépède ils apprirent que tous les bruits étaient sans fondement. L’alarme s’étoit répandue progressivement. à Bordeaux pendant la nuit de mercredi à jeudi, à Condom le vendredi à midi. À Agen le jeudi soir à 9 heures on sonna le tocsin dans toute la ville où s’étaient rendus de toutes parts quinze mille hommes en armes. Tout fut calme à Agen vers une heure après minuit. En 1690, même alarme dans l’Agenois le 20 aout jour de dimanche sous la dénomination de peur des Huguenots. SOURCES : https://www.wikiwand.com/fr/Grande_Peur https://www.lelivrescolaire.fr/page/7776446 https://www.universalis.fr/encyclopedie/grande-peur/ https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20800/la-grande-peur/
- LES AGHORIS
J'ai découvert cette secte indienne, par une amie, qui vit en inde (et qui est très heureuse que j'écrive cet article.) du coup et j'ai plongé dedans comme dans un terrier de lapin. Je vais vous raconter cela avec un grand plaisir ! ORIGINE DES AGHORIS Les Aghoris sont une communauté spirituelle différente des principales branches de l'hindouisme. Leur approche mystique vise à s'unir avec la divinité (Prajapati), caractérisée par une vie simple, sans conventions sociales, et une compassion envers tous les êtres vivants. Ils sont également des adorateurs de Shiva, ils croient que c'est Shiva qui exige la consommation de viande, d'alcool et la pratique du sexe. Pour les Aghoris, l'état naturel de l'être, appelé Aghor, représente une conscience sans peur, sans haine et sans discriminations sociales. Ils se distinguent ainsi des autres Sadhus qui distinguent le pur et l'impur. Les Aghoris ont adopté certaines pratiques des anciens ascètes Kapalikas, comme la fréquentation des crématoires et la consommation de chair humaine. Ils vivent souvent dans l'isolement et ont peu de contacts avec leur famille ou l'extérieur, les locaux les évitent également. (étonnant) LES PRATIQUES Pour Manoj Thakkar (Auteur du livre "Aghori : A Biographical Novel") : Ce sont des gens très simples qui vivent avec la nature. Ils ne demandent rien. Ils voient tout comme la manifestation d'un être suprême. Ils ne rejettent ni ne haïssent personne ni rien. C'est pourquoi ils ne font pas de distinction entre la chair d'un animal abattu et la chair humaine. Ils mangent ce qui est là. Les sacrifices d'animaux constituent également une part importante de leur culte. Ils croient également que Dieu existe en "tout" donc ils consomment des excréments, des fluides humains et des cadavres humains en putréfaction. En faisant cela, ils essaient d'assimiler l'unité des choses (à la fois sainte et impie) et de définir la vraie perception de la beauté. Ils pratiquent la nécrophilie. Leur croyance veut que lorsque la déesse Kali réclame une satisfaction sexuelle, ils cherchent un cadavre pour répondre à ce besoin. Lors d'une entrevue avec le photographe Davor Rostuhar, un Aghori a confirmé cette pratique : La raison pour laquelle nous faisons des choses qui semblent scandaleuses pour le monde extérieur est en fait simple. Pour trouver la pureté dans le plus crasseux ! Si un Aghori parvient à rester concentré sur Dieu même pendant les rapports sexuels avec un cadavre ou en mangeant un cerveau humain, alors il est sur la bonne voie. Selon ce rituel, l'acte sexuel parmi les morts est censé donner des pouvoirs surnaturels. Ils se rassemblent la nuit dans un cimetière pour pratiquer ce rituel. Les femmes Aghoris sont badigeonnées de cendres de cadavre et la consommation se déroule au son des tambours et de récitations. Il est important que les femmes aient leurs règles pendant que l'acte se déroule. La possession d'un crâne humain, appelé "kapal" est considérée comme un symbole d'appartenance à l'Aghora. Ces crânes sont supposés être récupérés à partir des cadavres d'hommes saints qui ont été enterrés dans les eaux et retrouvés flottants. Ensuite, ils utilisent ces crânes soit comme récipient ou comme un bol de mendicité. Ils utilisent aussi les crânes humains comme des bijoux. Certains d’entre eux utilisent l’os de la cuisse de cadavre comme un bâton de marche. Ils se lavent et ne se coupent jamais les cheveux. La secte pense que le blasphème est le chemin vers le Niravana et la libération de l'âme. Ils utilisent souvent des blasphèmes et des insultes sans raison. SOURCES : Mon amie Indienne https://youtu.be/X4SyZbmpBK8 https://tetedemort-boutique.fr/smartblog/les-aghoris-la-secte-cannibale-indienne.html https://hunterschool.org/today/10-bizarre-truths-about-mystic-aghori-sadhus-that-will-leave-you-completely-baffled https://www.rehahnphotographer.com/fr/varanasi-paradis-photographes/#:~:text=Parmi%20d'autres%20caract%C3%A9ristiques%2C%20les,sa%20main%20un%20cr%C3%A2ne%20humain
- DESMOND DOSS
Desmond Doss, né le 1919 à Lynchburg en Virginie, est connu pour être le premier objecteur de conscience à avoir reçu la Medal of Honor. Il est le seul à avoir été honoré de cette manière durant la Seconde Guerre mondiale. Vous connaissez peut-être son histoire via le très bon film de guerre "Tu ne tueras point" (que je conseil énormément) ENFANCE Le petit Desmond est né dans une petite famille modeste, son père (William Doss) est un ancien vétéran de la grande guerre, mais Desmond n'entretient pas une bonne relation avec lui, car il est violent et alcoolique. Desmond est un fidèle de l'Église adventiste du septième jour (une dénomination réunissant des chrétiens évangéliques conservateurs), la religion le guidera tout au long de sa vie. Un jour, pendant qu'il jouait a la bagarre avec son frère Harold Doss, il lui envoie un mauvais coup qui a failli le tuer, cela va le marquer toute sa vie et il décidera de ne plus jamais utiliser la violence suite à cet événement, mais c'est aussi dû a la religion et a son père violent. En grandissant, la religion prend de plus en plus de place chez Desmond, il rêve de paix et de justice, il refusera même de toucher une arme, voulant respecter à la lettre le commandement "Tu ne tueras point" L'ENGAGEMENT En 1941, l'attaque de Pearl Harbor éclate, ça marquera Desmond et il voudra se rendre utile pour son pays malgré ses idéaux. Il rejoindra donc l'armée en tant qu'infirmier, il est envoyé dans le Pacifique pour être intégré dans l'infanterie. Mais son intégration ne se passera pas bien, car l'armée va découvrir que Desmond refuse de se battre physiquement et de toucher une arme a cause de ses idéaux, c'était pour eux, inacceptable et une preuve qu'ils ne pourront pas lui faire confiance sur le front. Ils vont alors tout faire pour que Desmond quitte l'armée en se moquant de lui, en l'humiliant et en le tapant, même les supérieurs vont essayer de mettre la pression sur lui, mais Desmond ne se laissera pas intimider et restera. Il deviendra donc infirmier dans le 2e Peloton, compagnie B, 1er Bataillon, 307eme Infanterie, 77ème Division d'Infanterie. Pendant ce temps, son frère Harold Doss a servi dans l'USS Lindsey. Il commence à travailler comme menuiser au chantier naval de Newport News en Virginie. En 1942, les États-Unis rentrent dans la Seconde Guerre mondiale, il s'est porté volontaire malgré une option de sursis à cause de son poste dans le chantier naval, il rentre en guerre le 1er avril 1942. Le 17 août 1942 il épouse Dorothy Pauline, avec qui il aura 1 enfant Desmond Doss Jr né en 1946. En 1944 aux Philippines, il a reçu 2 médailles d'étoile de bronze en V (Valor Device) pour sa bravoure en aidant les soldats blessés sous le feu ennemie. OKINAWA Le 1er avril 1945 la bataille d'Okinawa éclate, c'est la période la plus sanglante de la Seconde Guerre mondiale, c'est à ce moment-là que notre cher infirmier va rentrer dans l'histoire ! Desmond Doss en haut de la falaise de "Maeda" à Okinawa, le 4 mai 1945. Le front se situe en haut d'une falaise, les soldats blessés étaient donc condamnés en haut, mais ça, c'était seulement s'il n'y avait pas Desmond !! Sans arme et sans tuer un seul homme, il montera en haut de la falaise, sur le front, en courant sous les bombardements et entre les balles adverses, en portant sur le dos les soldats blessés pour les faire descendre de la falaise 1 par 1 a l'aide d'une poulie. Il sauvera comme ça 50 soldats (L'armée dira 100, lui dira 50). Desmond Doss dans le film "Tu ne tueras point" Desmond Doss lors de la bataille d’Okinawa Dieu, aide moi à en sauver un de plus. L'ordre est donné de battre en retraite, les soldats redescendent de la falaise, Desmond refuse d'obéir aux ordres et continue de sauver les soldats blessés, refusant de les laisser mourir sous les bombardements. Mais cette soif d'héroïsme fera qu'il va être blessé grièvement. Il sera évacué le 25 mai 1945 à bord de l'USS Mercy, il a subi une fracture du bras gauche à cause d'une balle d'un tireur d'élite, 17 éclats d'obus ont été incrustés dans son corps alors qu'il tentait de rejeter loin de ses hommes une grenade avec son pied. SA VIE APRES GUERRE Après la guerre, il voulait retourner au travail dans la menuiserie, mais la blessure a son bras gauche l'empêche totalement de le faire. En 1946, lui est diagnostiqué une tuberculose qu'il avait contractée sur Leyte (philippine), il en perdra un poumon et 5 côtes, il sortira de l'hôpital en août 1951 avec une invalidité a 90%. En 1976, une surdose d'antibiotiques le rendra sourd, ce qui le rendra invalide a 100%. En 1988, malgré son invalidité a 100%, il élèvera une famille dans une ferme a Risking Fawn (Géorgie) En 1991, sa femme Dorothy Pauline décède dans un accident de voiture, Desmond la conduisait à l'hôpital. En 1993, il se remarie avec Frances May Duman. Depuis la Seconde Guerre mondiale, Desmond est considéré comme un héros de guerre, il n'a pas tué, il a sauvé. L'infirmier objecteur de conscience qui fut humilié et moqué par ses camarades et ses supérieurs, a su gagner le respect de tous, sans rien changer dans a ses idéaux. Dans une interview en 2004, Desmond se montre humble & très heureux d'avoir servis son pays. Jack Glover son supérieur dira : J’ai découvert que c’était la personne la plus courageuse qui soit. Desmond restera toujours humble et refusera qu'on lui prête un rôle de sauveur, alors qu'il sauvera la vie d'une 100 aines de personnes pendant la Seconde Guerre mondiale, sans jamais tuer quiconque. Il sera décoré de la plus haute distinction possible aux États-Unis, la Medal of Honor (médaille d'honneur), il aura aussi 3 Purple Heart (délivrées aux soldats blessés) de la part de l'ex président des États-Unis Harry Truman. Il décède le 23 mars 2006 à son domicile de Piedmont (Alabama) suite à des difficultés respiratoires. May, sa femme, meurt 3 ans plus tard. Citation pour la médaille d’honneur : Il était infirmier lorsque le 1er bataillon attaqua un escarpement de 120 mètres de hauteur. Comme nos troupes atteignaient le sommet, un lourd barrage d’artillerie, de mortiers et de mitrailleuses les frappa, infligeant approximativement 75 pertes et conduisit les autres à se replier. Le soldat de première classe Doss refusa de trouver un abri et resta dans l’espace balayé par le feu avec de nombreux blessés, les transportant un par un jusqu’au bord de l’escarpement et là, les descendit dans une civière, en rappel, le long d’une falaise vers les mains amies. Le 2 mai, il s’exposa à un feu nourri de mortiers et fusils pour secourir un homme blessé à 180 mètres des lignes par le même escarpement ; et deux jours plus tard, il traita quatre hommes abattus en attaquant une grotte fortement défendue, atteignant l’entrée d’une grotte à travers une pluie de grenades à moins de 8 mètres des forces ennemies où il pansa les blessures de ses camarades avant de les évacuer séparément, sous le feu, en quatre voyages. Le 5 mai, il brava sans hésitation le pilonnage d’artillerie et le feu d’armes légères pour assister un officier d’artillerie. Il appliqua des bandages, déplaça le blessé à un endroit offrant une protection contre les tirs d’armes légères et, tandis que les éclats d’obus d’artillerie et de mortiers tombaient à proximité, lui administra soigneusement du plasma. Plus tard dans la journée, lorsqu’un soldat américain fut sévèrement touché par des tirs venant d’une grotte, le soldat de première classe Doss rampa jusqu'à lui, à 8 mètres des positions ennemies, lui apporta des soins puis l’emmena en sûreté, à 90 mètres, en étant continuellement sous le feu ennemi. Le 21 mai, lors d’une attaque nocturne sur des hauteurs près de Shuri, il resta en territoire exposé alors que le reste de sa compagnie se mettait à couvert, risquant témérairement d’être pris pour un Japonais infiltré et porta assistance aux blessés jusqu'à ce qu'il soit lui-même sérieusement blessé à la jambe par une explosion de grenade. Plutôt que d’appeler un autre infirmier à couvert, il traita ses propres blessures et attendit cinq heures que des brancardiers le rejoignent et le transportent à couvert. Le trio fut pris dans une attaque de chars ennemis et le soldat de première classe Doss, voyant un homme plus sérieusement blessé à proximité, quitta le brancard et commanda aux brancardiers de porter leur attention sur l’autre homme. En attendant le retour des brancardiers, il fut de nouveau frappé, souffrant cette fois-ci d’une fracture ouverte à un bras. Avec une magnifique force morale, il attacha une crosse de fusil sur son bras fracassé pour en faire une attelle et alors rampa 300 mètres sur un rude terrain jusqu’à l’ambulance. Grâce à son exceptionnelle bravoure et une détermination sans faille face à des conditions désespérément dangereuses, le soldat de première classe Doss sauva la vie de nombreux soldats. Son nom est devenu un symbole dans toute la 77e division d’infanterie et de toute l'armée des États-Unis de courage exceptionnel de loin supérieur et au-delà du devoir. SOURCES : https://cultea.fr/desmond-doss-le-heros-de-la-guerre-du-pacifique.html https://www.wikiwand.com/fr/Desmond_Doss https://www.cineserie.com/news/cinema/tu-ne-tueras-point-jeudi-26-mars-sur-france-3-une-incroyable-histoire-vraie-3321531/ https://www.europe1.fr/emissions/dans-lintimite-de-lhistoire/desmond-doss-guerrier-sans-arme-ni-violence-4169998 https://www.wikiwand.com/fr/%22V%22_Device https://www.wikiwand.com/fr/Medal_of_Honor https://www.wikiwand.com/fr/%22V%22_Device
- CHARLES VI LE ZINZIN
Charles VI "le Bien-aimé" appelé depuis le 19e siècle "le Fou" a été le roi de France de 1380 jusqu'à sa mort le 1422, il est le fils du roi Charles VI, il hérite du trône a 12 ans. Nous allons ici découvrir pourquoi il est passé du surnom "le bien-aimé" à "le fou" Était-il vraiment fou ? CRISES DE DÉMENCES Pendant son règne donc, il était Charles VI "le bien-aimé" ce sont les historiens au 19e siècle qui vont lui donner le surnom "le fou" (c'est donc un surnom posthume) Tout commence le 5 août 1392, Charles est alors âgée de 23 ans, sous une chaleur intense et malgré un état fiévreux, il monte à cheval et traverse la forêt du Mans en expédition pour aller porter secours a Olivier de Clisson, qui s'est réfugié en Bretagne auprès de Jean IV de Bretagne suite a sa tentative d'assassinat par Pierre de Craon le 13 juin 1392. Quand soudain, un lépreux surgit et saisit la bride de son cheval en criant : Ne va pas plus loin, noble roi ! Tu es trahi ! Puis il part en continuant sa route. Le roi est maintenant rempli de doute. L'expédition continue, ils arrivent a là l'orée de la forêt, devant eux s'étend une plaine, ils doivent traverser cette plaine pour se rendre en Bretagne et porter secours à Olivier de Clisson. La chaleur assomme l'un de ses serviteurs, il fait tomber la lance du roi qu'il avait ordre de porter, sur le casque d'un voisin, le bruit surprend le roi, il sursaute et sort son épée, prit de panique, il tranche la gorge de son serviteur en criant : On veut me livrer à mes ennemis ! La paranoïa s'installe progressivement, le roi essaye même d'attaquer son frère Louis Ier d'Orléans, mais il parvient a y échapper. 4 de ses serviteurs seront tués par le roi, jusqu'à ce que Guillaume Martel son gentilhomme et d'autres serviteurs parviennent à le désarmer et à le ligoter dans un chariot. Charles ne bouge plus, son visage est rouge. L'expédition est abandonnée, ils font demi-tour pour repartir sur Le Mans. Pendant 3 jours, le roi reste dans son lit, il est plongé dans le coma, les médecins a son chevet pensant tous qu'il va mourir très prochainement. Finalement, le roi se réveille, il demande pardon et promet des pèlerinages. Histoire d'étouffer cette histoire et ne pas nuire à la réputation du roi, les médecins diront que le roi a subit un "épanchement de bile noire" (cf Théorie d'Hippocrate sur les humeurs) ou un empoisonnement voir même un envoûtement. Ils font venir Guillaume de Harcigny, un médecin avec une grande réputation, il est instruit des médecines hébraïques et arabes. Guillaume de Harcigny va examiner notre cher roi Charles VI et il juge que le roi "tient trop de la moiteur de sa mère" et il se contente simplement de lui prescrire "de la tranquillité" car Charles retrouve entièrement sa raison en quelques semaines, Guillaume de Harcigny touchera 1000 couronnes d'or. Mais Charles n'est pas tiré d'affaire, il va subir des crises de démence plus ou moins intenses durant sa vie. Par exemple, durant un bal des ardents dans son Palais de Saint-Paul a Paris (organisé pour le remariage d'une dame d'atour de la reine Isabeau de Bavière) il se livre avec plusieurs seigneurs à un charivari. (À l'époque, lorsqu'une veuve trahissait son premier époux mort en se remariant, ses proches s'amusaient à troubler le mariage par un charivari) Déguisé en "sauvage" (des costumes en lin et enduits de poix recouverte de plumes et de poils), le roi débarque au milieu de la noce avec ses proches déguisées comme lui. Son frère, Louis Ier d'Orléans qui tenait une torche dans sa main, met le feu à l'une des personnes présente, le feu se propage rapidement, Charles commence à prendre feu, heureusement, sa tante Jeanne de Bourbon réussit a étouffer le feu avec son manteau. 3 des "sauvages" meurent brûlés. Bal des ardents avec le déguisement des "sauvages" Michel Pintouin Religieux de Saint-Denis : La flamme dévorante s’élevait jusqu’au plafond; la poix liquéfiée ruisselait sur leur corps et pénétrait dans leurs chairs. Ils furent pendant près d’une demi-heure en proie à ces souffrances. En essayant d’éteindre le feu, en cherchant à déchirer leurs vêtements, ils se brûlèrent et se calcinèrent les mains. Le feu consuma aussi les parties inférieures de leur corps, et leurs membres virils qui tombaient par lambeaux inondèrent de sang le plancher de la salle. En 1393 à Abbeville le roi Charles VI subit une nouvelle crise de démence, il se comporte de manière irrationnelle, casse des objets, court de partout, les fenêtres sont barricadées pour éviter qu'il passe à travers et il refuse d'être touché de peur de se briser, car il dit que son corps est entièrement en verre. Il prétend s'appeler Gorges, il ne reconnaît pas sa femme Isabeau de Bavière ni ses enfants. Quand sa femme se place devant lui, il la repousse et demande "Qui est cette femme ? Délivrez moi de son importunité" cependant, il demande la présence de sa belle-sœur, Valentine Visconti, qu'il nomme sa "bien-aimée". Il refuse d'être appelé roi et cherche à effacer ses armoiries sur la vaisselle, il casse les cadeaux de son frère Louis Ier d'Orléans, il danse souvent de manière obscène. Il dit souffrir "comme s'il était percé de mille pointes", pendant les crises, il refuse de se laver. Michel Pintouin : La crasse produite par la sueur fait venir des pustules sur plusieurs parties du corps. Il était rongé de vermines et de poux qui auraient fini par pénétrer dans les chairs. 74 médecins, chrétiens et juifs, ont été appelés sans succès. Des consultations avec des magiciens et des sorciers sont organisées, mais leurs propositions extravagantes sont des échecs. Malgré les tentatives de divers charlatans, dont certains sont brûlés vifs, aucune solution n'est trouvée. Même l'intervention d'un drap mortuaire supposé avoir appartenu à Jésus ne produit aucun résultat. Face à tous ces échecs, des mesures purificatoires sont imposées dans tout le pays (interdiction de la prostitution, des jeux de hasard, répression accrue des blasphèmes) mais c'est aussi un échec, même l'expulsion des Juifs ne le ramène pas à la raison. Le peuple français, se sent plus proche de lui et le respecte, considérant sa maladie comme une punition divine contre le luxe de la classe dirigeante. LA MORT Durant la fin de sa vie, les crises deviennent de moins en moins fréquentes et moins fortes. Il s'éloigne du gouvernement, il mène une vie simple avec ses serviteurs, il chasse, joue aux échecs et aux cartes, il s'éloigne également de sa femme Isabeau de Bavière et se rapproche d'Odette de Champdivers, qui devient son amante. Il meurt paisiblement en 1422 a 53 ans. SOURCES : https://www.geo.fr/histoire/charles-le-fou-pourquoi-le-roi-de-france-charles-vi-etait-il-surnomme-ainsi-212766 https://www.herodote.net/5_aout_1392-evenement-13920805.php https://www.wikiwand.com/fr/Bal_des_ardents https://www.wikiwand.com/fr/Crise_de_d%C3%A9mence_de_Charles_VI_en_la_for%C3%AAt_du_Mans https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2000x034x001/HSMx2000x034x001x0029.pdf https://editions-voxgallia.fr/pourquoi-charles-vi-est-il-devenu-fou/ https://www.youtube.com/watch?v=cv4PR9VgPsQ Merci à jujubull pour la correction.