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  • LE CACA AU MOYEN ÂGE ?

    Toilette de château médiéval Dès que les Hommes ont commencé à s'installer dans les villages, la gestion du caca a posé problème. Alors comment faisaient ils pour gérer cela ? Est-ce que les rues étaient infestées de caca ? Allons voir ça dans cet article aujourd'hui ! (Je vais utiliser le mot "caca" car ça me fait rire.) GESTION DU CACA En Asie Un système de récupération du caca était en place. Les toilettes étaient souvent situées en hauteur sur les bâtiments, les excréments tombaient dans des fosses, elles étaient vidées régulièrement, séchées au soleil, puis utilisées comme carburant. En Europe Les pratiques étaient moins avancées. Les châteaux et abbayes utilisaient divers systèmes, allant des latrines individuelles ou collectives aux toilettes débouchant directement dans l'eau des douves. Les villages par contre, c'était autre chose, ils étaient souvent confrontés à des problèmes d'évacuation du caca. À Paris Les Parisiens utilisaient des latrines publiques ou des pots de chambre, parfois vidés dans les rues avec les ordures... Sympa pour les voisins... Mais cette habitude a été interdite dans les grandes villes jusqu'au milieu du 19e siècle. Pour résoudre ce problème, la chasse d'eau a été inventée au 16e siècle, et les égouts ont été créés au 19e siècle. Voici la description que fait J .B. DUVERGER de la voierie de Montfaucon (voiries de Paris) en 1834 : Montfaucon s’appuie sur Les buttes Saint Chaumont, au dessous de Belleville ; il forme un vaste plateau qui comprend plusieurs bassins, Les séchoirs de poudrette et Le clos d’équarrissage… Sur cet immense foyer fermentent pêle-mêle des graisses en ébullition, des chairs et des intestins putréfiés, des masses de sang, des lacs d’urine et d’eaux ménagères, plus de cinquante mille mètres de matières desséchées dont le soleil, ainsi que la pluie, raniment L’ardeur toujours renaissante. Des miasmes impurs s’élancent du cratère à large bouche et se promènent au grès des vents, sur la Villette, la Chapelle ou Belleville, retombent et s’appesantissent sur Paris, portant L’infection jusqu’au delà des boulevards. Les bassins sont étagés et descendent graduellement jusqu’à la petite Villette, dont ils ne sont séparés que par une faible digue de dix pieds d’élévation. Malheur à la petite Villette si des malveillants s’avisaient de rompre la digue. Un long repos donne le temps aux matières en suspension de se précipiter ; elles donnent alors un engrais que Les agronomes regardent comme Le meilleur (La poudrette). Toutes les nuits, une partie des eaux est rejetée dans un conduit de plomb qui, de l’ancienne route de Meaux, les reporte à l’égout latéral du Canal Saint Martin, et, de là, à la rivière, à la hauteur du pont d’Austerlitz… A Berlin En 1671, le caca s'accumulait devant une église au point qu'ils posent une loi obligeant les paysans à emporter une partie du caca lors de leur départ. Les résidents aisés construisaient parfois des urinoirs dans leur cour. En Angleterre Les pratiques étaient similaires, avec des toilettes débouchant sur des cavités, le contenu était parfois revendu aux fermiers. Les cavités pouvaient déborder. Les pratiques d'hygiène variaient beaucoup d'un pays à l'autre. Henri VIII, changeait souvent de palais car les toilettes devenaient très malodorantes et sales, obligeant à nettoyer le trou où s'accumulaient les déjections humaines. Les toilettes des châteaux étaient construites dans les murs, de façon a que le caca tombe dans les douves du château, parfois, ils tombaient directement dans une rivière. Certains châteaux (comme celui de Corfe dans le Dorset en Angleterre) avaient des puits de toilettes qui se vidaient directement dans la cour ou la cour d'honneur, d'autres encore étaient directement suspendu au-dessus d'une falaise. Les toilettes étaient nettoyées de 2 façons : en versant de l'eau dans le trou ou en utilisant l'eau des éviers. Parfois, on utilisait aussi l'eau de pluie des gouttières au-dessus des toilettes. On pouvait aussi récupérer l'eau de pluie dans une citerne, puis l'utiliser pour nettoyer les toilettes. Mais ça n'empêchera pas les mauvaises odeurs... Henri III en parlera dans une lettre adressé a l'un des connétables de son château : Puisque la chambre privée à Londres est située dans un endroit indu et inapproprié, d'où sa mauvaise odeur, nous vous commandons, sur la foi et l'amour par lesquels vous êtes liés à nous, de ne pas omettre de faire faire une autre chambre privée... dans un endroit plus approprié et adéquat que vous pourrez choisir, même si cela doit coûter cent livres, afin qu'elle soit faite avant la fête de la Translation de Saint Édouard, avant que nous venions ici. (Gies, 73) D'après l'historienne Évelyne Ferron : Les ruelles étaient infectes au Moyen âge parce qu’on attendait qu’il pleuve pour que ça se nettoie. Mais s’il fait chaud et il n’y a pas de pluie durant un été, imagine Rome, un bel été au mois d’août, 3 semaines sans pluie. Là, vous avez une idée des problèmes que les gens expérimentaient. Il y a fallu y avoir des odeurs pestilentielles et des épidémies de choléra pour qu’enfin on repense à la stratégie des égouts, et c’est le 19e siècle. C’est à partir de ce moment que l’association a été faite entre les déjections humaines et les maladies. Les trottoirs ont d’ailleurs été en partie inventés pour permettre aux villageois de ne pas marcher dans la boue toxique (Cacas, sangs, urines...) que devenaient les rues lorsque la pluie ne les nettoyait pas. LES TOILETTES DANS LES VILLAGES Les maisons habitées par des marchands aisés sont souvent équipées de toilettes depuis le 12e siècle. Certaines maisons, au 15e siècle, avaient même des toilettes à tous les étages. Dans les maisons les plus modestes, les toilettes sont souvent construites aux greniers, entre deux maisons qui se partagent les toilettes. Les ruelles étaient condamnées et transformées en vide sanitaires ou en cavité en plein air... Il existe aussi des toilettes publiques, appelées "retraits", placé sur les ponts ou sur les murs d'enceinte. Ces toilettes publiques étaient placées de sorte à se vider dans l'eau. En 1852, il devient obligatoire pour les nouvelles maisons d'être raccordées au réseau d'évacuation. Je clos cet article avec une lettre de La Palatine (Epouse du frère de Louis XIV), elle écrit du château de Fontainebleau a sa tante Sophie de Bohême princesse de Hanovre : Vous êtes bien heureuse d’aller chier quand vous voulez. Chiez donc tout votre chien de soûl. Nous n’en sommes pas de même ici, où je suis obligée de garder mon étron pour le soir. Il n’y a point de frottoir aux maisons du côté de la forêt. J’ai le malheur d’en habiter une, et par conséquent le chagrin d’aller chier dehors, ce qui me fâche, parce que j’aime chier à mon aise, et je ne chie pas à mon aise quand mon cul ne porte sur rien. Item, tout le monde nous voit chier ; il y passe des hommes, des femmes, des filles, des garçons, des abbés et des Suisses. Vous voyez par-là que nul plaisir sans peine, et que, si on ne chiait point, je serais à Fontainebleau comme le poisson dans l’eau. SOURCES : https://youtu.be/gmy3wWNQo2g?t=346 https://www.livredepoche.com/livre/lhistoire-de-france-pour-ceux-qui-naiment-pas-ca-9782253175360 https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/la-nature-selon-boucar/segments/entrevue/77509/toilettes-egouts-histoire-excrements-humain-evelyne-ferron https://passerelles.essentiels.bnf.fr/fr/metier/eed75946-b6db-4b5d-9350-375da7ae15c7-plombier-chauffagiste/article/24e50309-411e-41ca-bab8-81e58e4de7a3-naissance-w-c https://www.stylesdebain.fr/les-latrines-a-encorbellement-wc-suspendus-dautrefois/

  • INONDATION DE BIÈRE DE LONDRES

    Image d'illustration L'inondation de bière de Londres a lieu le 17 octobre 1814 dans la paroisse de St. Giles à Londres en Angleterre. À la Horse Shoe Brewery sur Tottenham Court Road, une grande cuve de bière contenant plus de 610 000 litres de bière rompt entraînant les autres cuves qui finissent aussi par rompre. L'INCIDENT La cuve principale a soudainement cédé, entraînant avec elle une autre cuve et plusieurs tonneaux, un déversement de 1 470 000 litres de bière, provoquant l'effondrement du mur de la brasserie et générant une vague dévastatrice de 4,5 mètres de hauteur. Cette vague de bière a submergé les habitations de la rue avoisinante, détruisant tout sur son passage. Face à la montée des eaux, les résidents ont dû se réfugier sur les toits pour échapper à la noyade. Malheureusement, 8 personnes ont perdu la vie. La brasserie fut démolie en 1922, et aujourd'hui le Dominion Théâtre occupe en partie son ancien emplacement. En 2012, un bar local, le Holborn Whippet, décida de commémorer l'événement avec une cuvée spéciale pour l'occasion. ENQUÊTES Pourquoi la cuve a-t-elle rompu ? A priori ce genre d’incident n’arrive pas souvent. En fait, il semble qu’un rivet ait éclaté et qu’un arceau de la cuve se soit détaché, libérant ainsi la bière. Pas de chance, car les autres cuves ont subi le même sort. Le problème dans l'histoire c'est que ce défaut sur les cuves était déjà connu… Il arrivait en effet que l’arceau se détache deux ou trois fois par an. George Crick (Commis dans la brasserie Horse Shoe Brewery) s’apprêtait d’ailleurs à le signaler aux propriétaires même s’il n’était pas particulièrement alarmé par le phénomène. On imagine donc que sur le long terme, cela a finalement fragilisé jusqu’à rupture la cuve quasiment pleine. Par la suite, l’entreprise, qui venait de perdre 10% de sa production annuelle, a été poursuivie en justice. Mais le tribunal aurait déclaré l’événement comme un cas de force majeure ou “Acte de Dieu” et donc aucun responsable n’a été condamné. L’affaiblissement financier subit par la brasserie fut compensé l’année suivante grâce à une exemption de taxe sur la bière produite équivalente à la quantité perdue. SOURCES : https://www.thebeerlantern.com/london-beer-flood/ https://www.monpetithoublon.com/magazine/inondation-biere-londres https://www.wikiwand.com/fr/Inondation_de_bi%C3%A8re_de_Londres

  • LES AMOUREUX DE VALDARO

    Les Amoureux de Valdaro sont une paire de squelettes humains datant d'environ 6 000 ans, découverts en 2007 dans un tombeau néolithique près de Mantoue, en Italie. LEURS HISTOIRES Les "Amoureux de Valdaro" tirent leur nom du lieu de leur découverte et de leur positionnement caractéristique, qui les présente comme des amoureux. Figés ensemble, ils reposent face à face avec leurs bras et jambes entrelacés. L'étude en cours sur les 2 corps révèle que le couple, confirmé comme un homme et une femme âgés de moins de 20 ans et mesurant environ 1m57, ne présente aucune preuve de mort violente malgré la découverte d'armes près de leurs squelettes. Il semble que ces objets étaient des biens placés rituellement dans leur tombe plutôt que la cause de leur décès. DECOUVERTE En février 2007, une découverte archéologique dans le village de Valdaro près de Mantoue a captivé l'attention mondiale. Il s'agissait de 2 cadavres néolithiques enterrés ensemble, enchevêtrés et face à face. L'excavation a été dirigée par l'archéologue Elena Maria Menotti, qui a exprimé son enthousiasme lors de la découverte. Ils reposent maintenant ensemble dans une exposition, devenant une attraction romantique qui attire les visiteurs dans la région de la Lombardie. Contrairement à la pratique normale d'excavation, les "amants" n'ont jamais été séparés et ont été préservés intacts, envoyés au laboratoire archéologique Musei Civici à Côme dans un bloc de terre d'origine. Bien que la nature exacte de leur relation reste incertaine, il y a une réticence à les séparer. SOURCES : https://useilombardia.cultura.gov.it/en/magazine/archaeology-in-the-mantua-area-the-lovers-of-valdaro/ https://ww.italy-villas.fr/en-italie/2017/curiosites/les-amoureux-de-valdaro https://ww.wikiwand.com/fr/Amoureux_de_Valdaro

  • LA TRÊVE DE NOËL 1914

    Pendant les Noëls de 1914 et 1915, des cessez-le-feu non officiels ont eu lieu entre les troupes allemandes, britanniques, belges et françaises, principalement sur le front de l'Ouest. Une trêve similaire a également été observée entre les troupes allemandes et françaises en 1915. HISTOIRE La Première Guerre mondiale oppose la Triple-Entente aux Empires centraux, débutant avec la déclaration de guerre du Royaume-Uni à l'Allemagne le 3 août 1914, en réponse à l'ultimatum allemand contre la neutralité de la Belgique. Les troupes allemandes avancent profondément en France, mais lors de la première bataille de la Marne en septembre 1914, les forces franco-britanniques réussissent à stopper leur avancée. Cela marque le début d'un front statique à l'Ouest, caractérisé par un réseau de tranchées s'étendant de la mer du Nord à la frontière suisse. Les tentatives précédentes de déborder les lignes ennemies mènent à une course vers la mer, consolidant la guerre des tranchées qui durera 3 ans. Les soldats du front occidental, épuisés par les pertes humaines, ont vécu une trêve de Noël surprenante le 25 décembre. Des chants de Noël venant des tranchées allemandes ont incité les Belges, les Français et les Britanniques à découvrir des arbres de Noël le long des lignes ennemies. Les soldats allemands sont sortis de leurs tranchées, invitant leurs adversaires à les rejoindre. Au milieu du no man's land, dévasté par les obus, les deux camps ont échangé des cadeaux, discuté et joué au foot. La trêve, courante entre les troupes britanniques et allemandes, a persisté localement pendant une semaine, mais a été limitée par les autorités militaires. Des trêves similaires ont également eu lieu entre soldats français et allemands, bien que moins connues a cause de la censure. Des témoignages de soldats français fraternisant avec l'ennemi sont maintenant disponibles, révélant ces trêves taboues à l'époque. Un exemple est la lettre du soldat Gervais Morillon du 14 décembre 1914 : Il se passe des faits à la guerre que vous ne croiriez pas. Avant-hier, et cela a duré deux jours dans les tranchées que le 90e occupe en ce moment, Français et Allemands se sont serré la main. Voilà comment cela est arrivé : le 12 au matin, les Boches arborent un drapeau blanc et gueulent : "Kamarades ! Kamarades ! Rendez-vous !" Ils nous demandent de nous rendre. Nous de notre côté, on leur en dit autant ; personne n'accepte. Ils sortent alors de leurs tranchées, sans armes, rien du tout, officier en tête ; nous en faisons autant et cela a été une visite d'une tranchée à l'autre, échange de cigares, cigarettes, et à cent mètres d'autres se tiraient dessus. Si nous ne sommes pas propres, eux sont rudement sales, ils sont dégoûtants, et je crois qu'ils en ont marre eux aussi. Depuis, cela a changé : on ne communique plus. Des campagnes à travers l'Europe ont permis de collecter et de distribuer des cadeaux de Noël aux soldats du front pendant la Première Guerre mondiale. Les soldats britanniques ont reçu des boîtes en laiton de la princesse Mary contenant du chocolat, du tabac et un message royal. Les forces allemandes ont été gratifiées de pipes pour les soldats et de paquets de cigarettes pour les officiers, offerts par le Kaiser Guillaume II. Le président français Poincaré a visité un entrepôt à Paris où les cadeaux pour les soldats français, dont 1 200 bouteilles de vin fournies par les vignerons, étaient en cours de préparation quelques jours avant Noël. Des campagnes à travers l'Europe ont permis de collecter et de distribuer des cadeaux de Noël aux soldats du front pendant la Première Guerre mondiale. Les soldats britanniques ont reçu des boîtes en laiton de la princesse Mary contenant du chocolat, du tabac et un message royal. Les forces allemandes ont été gratifiées de pipes pour les soldats et de paquets de cigarettes pour les officiers, offerts par le Kaiser Guillaume II. Le président français Poincaré a visité un entrepôt à Paris où les cadeaux pour les soldats français, dont 1 200 bouteilles de vin fournies par les vignerons, étaient en cours de préparation quelques jours avant Noël. Le personnel hospitalier a veillé à célébrer Noël en l'honneur des blessés pendant la Première Guerre mondiale. Mary Dexter, une volontaire américaine de la Croix-Rouge britannique, a décrit les préparatifs de la fête dans ses lettres : "Noël est après-demain. Nous sommes occupés, quand nous avons quelques rares minutes de temps libre, à confectionner des chaussettes de Noël en gaze pour nos 200 hommes ; chacune contiendra des fruits, de la confiture, du tabac." Dans un hôpital berlinois, les infirmières ont distribué des friandises et décoré de petits sapins de Noël. Les infirmières, comme Louie Johnson en Angleterre et Anna von Mildenburg en Allemagne, ont transmis des modestes présents tels que des cigarettes ou des écharpes aux soldats. Anna von Mildenburg a évoqué la mémorable célébration de Noël 1914, soulignant l'image de tous se tenant ensemble entre les soldats, mains jointes, chantant le traditionnel chant de Noël comme une ardente prière pour la paix sur terre. Des infirmières distribuent des friandises et décorent un petit arbre de Noël dans un hôpital berlinois. L'existence d'un "petit match" pendant la Trêve de Noël a été authentifiée grâce à 2 lettres de soldats britanniques, le caporal Albert Wyatt et le sergent Frank Naden, décrivant une partie à Wulvergem, en Belgique. Le récit d'Albert Wyatt a été publié dans le Thetford Times, décrivant une "partie de ballon entre deux lignes de tir". Des historiens ont également confirmé l'existence d'un autre match à Frelinghien, en France. Bien que les parties aient été plus modestes et moins nombreuses qu'on le pensait, les commémorations de la trêve en 2014 ont rendu hommage à ces matchs, avec la révélation d'une sculpture à Liverpool et d'un obus surmonté d'un ballon de foot en acier à Saint-Yvon, entre autres. APRES La trêve de Noël fut éphémère et les combats reprirent vite sur le front de l'Ouest. Bien que les récits médiatiques de la célébration de la fête aient pu charmer ceux éloignés du front, les commandants militaires furent horrifiés. Au cours des 3 Noëls suivants, des ordres furent émis pour empêcher toute nouvelle fraternisation entre les forces ennemies. SOURCES : https://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/those-who-served/christmas-at-the-front/history/truce-1914 https://www.ledevoir.com/monde/427612/le-noel-ou-les-armes-se-sont-tues https://www.nationalgeographic.fr/histoire/premiere-guerre-mondiale-treve-de-noel-1914-ce-qui-est-vraiment-passe-dans-les-tranchees

  • L'HISTOIRE D'ALBERT SEVERIN ROCHE

    Albert Séverin Roche "le premier soldat de France" (né à Réauville dans la Drôme le 5 mars 1895) est le fils d'un cultivateur, Séverin Roche, et de Louise Savel. Il est connu pour être le soldat français le plus décoré de la première guerre mondiale, avoir été blessé neuf fois et avoir capturé un total de 1 180 soldats allemands. Il est surnommé "le premier soldat de France" par le maréchal Ferdinand Foch. 1ER GUERRE MONDIALE En 1914, à 19 ans, Albert est refusé lors de la mobilisation en raison de sa frêle constitution, réjouissant son père qui a besoin d'aide à la ferme. Malgré l'opposition du père, Albert décide de se battre et s'enfuit pour rejoindre le 30e bataillon de chasseurs après avoir été refusé au camp d'instruction d'Allan. Son intégration se passe mal, et après une désertion, il est envoyé en prison. Déterminé à combattre, Albert est affecté au 27e bataillon de chasseurs alpins en Juillet 1915, surnommé les "diables bleus" par les Allemands. Albert se distingue sur le front, détruisant un nid de mitrailleuses ennemi et capturant des ennemies. Il est promu chasseur de première classe en Octobre 1915. Souvent en première ligne, il est le seul survivant dans une tranchée au Sudel, simulant une résistance acharnée avec les armes de ses camarades tombés. Albert se porte volontaire pour des missions dangereuses, parvient à tuer son interrogateur lorsqu'il est fait prisonnier et ramène 42 prisonniers ainsi que son lieutenant blessé. Lors de l'offensive de la bataille du Chemin des Dames, Albert risque sa vie pour secourir son capitaine gravement blessé, le ramenant sous le feu ennemi. Épuisé, il est confondu avec un déserteur, condamné à être fusillé, mais est sauvé in extremis par le témoignage de son capitaine revenu de son coma. Le chasseur Roche est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 3 septembre 1918 avec la citation suivante : Chasseur dont la bravoure est légendaire au bataillon. Fait preuve, dans les circonstances les plus difficiles, d'un mépris absolu du danger ; conserve un calme absolu aux moments les plus critiques, donne à ses camarades l'exemple de l'entrain, exalte leur courage, est pour ses chefs un auxiliaire précieux. Pendant les opérations du 31 août 1918, a réussi comme agent de liaison à transmettre à toutes les sections de sa compagnie les ordres du commandant, n'hésitant devant aucun danger, triomphant des difficultés de toutes sortes, montrant un rare esprit de décision, une conscience au dessus de tout éloge. Médaillé militaire pour faits de guerre. Il reçoit la Légion d'honneur des mains du commandant de l'armée des Vosges, le général de Maud'huy. Il est invité à la table du général Mangin. APRES-GUERRE Au cours du conflit, il a été blessé 9 fois et a fait 1 180 prisonniers à lui seul. À la fin du conflit, à 23 ans, il est toujours soldat de première classe. Le 27 novembre 1918, il est présenté au balcon de l’hôtel de ville de Strasbourg par le généralissime Ferdinand Foch devant une immense foule en liesse en ces termes "Alsaciens, je vous présente votre libérateur Albert Roche. C'est le premier soldat de France !" Peu de temps auparavant, Ferdinand Foch a découvert avec étonnement les états de service du soldat, au vu desquels il s’était écrié : "Il a fait tout cela, et il n’a pas le moindre galon de laine ?" Le 11 novembre 1920, il porte, avec 7 de ses camarades, le cercueil du Soldat inconnu lors de la cérémonie à l’Arc de Triomphe. Il fait ensuite partie de la délégation française conduite à Londres en 1925 par le général Gouraud pour assister aux obsèques du field marshal Lord French. Il est convié à la table du roi George V avec 5 représentants de l’Armée. HOMMAGES En 2022, la Municipalité de Reauville a décidé de faire réaliser un nouveau buste d’Albert Roche. Cette mission a été confiée à Eric de Saint Chaffray, ex sculpteur en chef du Musée Grévin. Le buste de ce soldat sur la place Albert Roche à Réauville, datant de 1971 a besoin d’être renouvelé. C’est pour cela qu’avec la participation de la Drôme, des communes de Grignan, Montjoyer, Roussas, Salles sous Bois, Taulignan, Valaurie, du 27e BCA, de Groupama Méditerranée un nouveau buste a été inauguré le 16 septembre 2022 lors d’une cérémonie d’hommage présidée par le colonel Vincent Minguet, 68e chef de corps du 27e BCA. Cette cérémonie a été précédée par une récupération de la Flamme du Soldat Inconnu, lors du ravivage de la Flamme du dimanche 14 septembre 2014, en présence des élèves de l’école de Réauville. Ce nouveau buste est maintenant installé devant la Mairie. FIN DE VIE Il retourne ensuite chez lui à Valréas, où il travaille modestement comme cantonnier. Il y épouse, en janvier 1921, une femme de Colonzelle. Il est affecté comme pompier à la poudrerie de Sorgues. En avril 1939, il est renversé à Sorgues par une voiture à sa descente d'autocar. Transporté à l'hôpital Sainte-Marthe d'Avignon, il y décède le 14 avril, à l'âge de 44 ans. Édouard Daladier demande que les honneurs militaires lui soient rendus lors des obsèques. Une semaine après, il transmet un don anonyme de 20 000 francs à sa veuve (soit environ 10 000 euros). D'abord inhumé à Sorgues, le corps d'Albert Roche est transféré le 22 septembre 1967 au cimetière Saint-Véran d'Avignon, où il repose toujours (carré 40, rangée Nord, tombe 15). UN HÉROS OUBLIÉ Aujourd’hui, son nom n’est pas sur la liste de ceux qu'on enseigne ou qu'on retrouve dans les livres d’histoire. Victime du temps qui lui préfère les grands, seul le buste de Réauville (sa ville natale) évoque celui qui fut le "premier soldat de France" SOURCES : https://www.wikiwand.com/fr/Albert_S%C3%A9verin_Roche https://reauville.fr/albert-roche/ https://etudessorguaises.fr/index.php/les-guerres/379-albert-roche-1er-soldat-de-france https://souvenir74.fr/actualites/albert-roche-premier-soldat-de-france/

  • HISTOIRE DE BILLY THE KID

    Aujourd'hui, je vais vous raconter l'histoire de Billy the Kid ! Billy the Kid est une figure emblématique du hors-la-loi dans l'Ouest américain. Son nom légal présumé est William Henry McCarty, parfois appelé William Henry Bonney. Sa date de naissance demeure incertaine, avec certaines sources suggérant le 23 novembre 1859 à New York, bien que cela ne soit étayé par aucune preuve concrète. JEUNE TERREUR DE L'OUEST Billy the Kid, orphelin dès son jeune âge a cause de la mort de son père pendant la guerre de Sécession et de celle de sa mère atteinte de la tuberculose, se lance dans la délinquance à l'âge de 14 ans. Impliqué dans des petits vols, tels que le vol de provisions d'un fermier à Silver City (Nouveau-Mexique) pour ensuite y revendre à un épicier voisin, ainsi que le vol de vêtements dans une laverie chinoise, il est arrêté et emprisonné. Cependant, il parvient à s'évader. Fuyant vers l'Arizona, Billy entame une brève mais intense carrière criminelle, prenant soin de dissimuler son identité sous divers pseudonymes tels que Henry Antrim, William Harrison Bonney, Kid Antrim, ou encore William Antrim. Billy, gagne sa vie en travaillant dans les ranchs et en jouant aux cartes de manière occasionnelle, commet son premier meurtre en légitime défense en 1877 lors d'une bagarre dans un saloon de Camp Grant (Arizona). Suite à une altercation avec le forgeron Frank "Wendy" Cahill, Billy est plaqué au sol et frappé au visage. En agissant par instinct de survie, il tire à bout portant dans le ventre de Cahill, entraînant la mort de ce dernier. À seulement 18 ans, Billy the Kid vient de commettre son premier meurtre, et bien qu'arrêté pour cet acte, il parvient à s'échapper. Quelques mois plus tard, de retour au Nouveau-Mexique, Billy rejoint le gang des "Regulators", impliqué dans une vendetta entre deux entrepreneurs du Comté de Lincoln. La rivalité atteint son paroxysme avec l'assassinat de l'un d'eux, John Tunstall, provoquant une série de représailles. Le 9 mars 1878, les "Regulators" captent deux membres de la bande responsable de la mort de Tunstall, Frank Baker et William Morton, et les exécutent près de Blackwater Creek. Le 1 avril 1878, le shérif Brady et son adjoint Hindman sont abattus dans la rue principale de Lincoln lors d'une embuscade orchestrée par les "Regulators". Au cours de l'échange de tirs, Billy the Kid est touché à la hanche par un des assistants du shérif, Billy Matthews. Heureusement, la blessure est superficielle. 3 jours après, les "Regulators" abattent Andrew "Buckshot" Roberts à Blazer's Mill, et Dick Brewer est tué au cours de la fusillade. McNab prend le commandement de la bande après la mort de Brewer mais décède plus tard lors d'une confrontation avec les bandes rivales au ranch Fritz, opposant les "Regulators" au "Jesse Evans Gang" et aux "Seven Rivers Warriors". La guerre du comté de Lincoln atteint son apogée, avec les bandes de Dolan prenant progressivement le contrôle. Le 15 juillet 1878, à Lincoln, les derniers "Regulators" se retranchent dans la maison d'Alexander McSween, ancien associé de Tunstall, et résistent pendant plusieurs jours. Après un siège prolongé, les assaillants, appuyés par l'armée, mettent le feu à la maison pour forcer les occupants à sortir et à les abattre. Certains "Regulators", dont Billy the Kid, parviennent à s'échapper, mais d'autres, comme Alexander McSween, sont tués, entraînant la décimation de la bande. LA TRAQUE Billy est jugé à Mesilla pour le meurtre du shérif Brady il est condamné à la pendaison. Le 28 avril 1881, alors détenu dans la prison de Lincoln en attente de la sentence, il s'évade de manière spectaculaire, suscitant plusieurs versions de l'événement. La plus répandue est qu'il récupère un revolver, potentiellement déposé par un complice, dans les toilettes extérieures de la prison. Une autre version affirme qu'il parvient à glisser une main hors de ses menottes et à saisir l'arme de son geôlier James Bell. Quelle que soit la version, il abat Bell dans les escaliers de la prison, puis attend à la fenêtre avec un fusil à la main l'arrivée du deuxième garde, Olinger, alerté par le coup de feu après être parti déjeuner. Cette évasion, trés médiatisée, contribue à la renommée et à la légende de Billy the Kid, même mentionnée dans le New York Times. Malgré la possibilité de fuir vers le Mexique, Billy reste dans la région. En juillet 1881, Pat Garrett découvre que Billy the Kid est à Fort Sumner, peut-être informé par Pete Maxwell. La nuit du 14 au 15 juillet 1881, Garrett abat Billy the Kid dans la chambre de Maxwell. Les circonstances varient selon les versions, mais Garrett aurait tiré 2 fois après que le Kid, armé d'un revolver ou d'un couteau selon les récits, aurait demandé "Quien es ?" (Qui est là ?) Touché au cœur, Billy the Kid décède sur-le-champ et est inhumé dans le cimetière militaire de Fort Sumner aux côtés de ses amis Bowdre et O'Folliard. DOUTES SUR SA MORT Malgré la réputation officielle de la mort de Billy the Kid, subsiste un léger doute, alimenté en partie par le témoignage de Pat Garrett, l'homme qui l'a tué. Garrett, en quête de réhabilitation de sa carrière, a rédigé un livre, "The Authentic Life of Billy the Kid", visant à se glorifier sa. Ce récit a largement contribué à l'exagération de la réputation de Billy the Kid en tant que tireur d'élite. De plus, Garrett était le seul témoin direct de l'identité du Kid parmi les personnes présentes, ce qui soulève des questions sur la véracité de ses dires. En 1950, Ollie Roberts a brièvement gagné en notoriété en prétendant être Billy the Kid, étayant sa revendication avec des arguments valables. Il a même intenté une action en justice pour obtenir sa grâce auprès du gouverneur du Nouveau-Mexique, bien que sans succès. Certains partisans de Roberts, encore présents aujourd'hui, suggèrent que Garrett aurait orchestré une supercherie avec le Kid, qu'il aurait peut-être considéré comme un ami proche. Cependant, ces théories non confirmées, laissant place à diverses spéculations. SOURCES : https://blog.francetvinfo.fr/deja-vu/2015/10/17/7-details-que-vous-ignoriez-sur-billy-the-kid.html https://www.lesechos.fr/2007/01/le-mystere-de-billy-the-kid-518718 https://www.jeparsauxusa.com/billy-the-kid/ https://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_04_Biog_Outlaws/nm_10_04_billy_the_kid.htm

  • LA GRANDE PEUR

    Ce mouvement a été causé par une peur qui s'est répandue en France, entre le 20 juillet 1789 et le 6 août 1789. Il a marqué la chute du pouvoir de l'Ancien Régime et a conduit à une émigration de la noblesse. Les autorités politiques de l'époque ont été prises de court, et en réponse, les privilèges ont été abolis. ORIGINE DE LA GRANDE PEUR Les paysans expriment leurs revendications dans les cahiers de doléances, espérant ne plus être soumis aux droits et aux redevances qui les accablent. Les événements de Paris, notamment la prise de la Bastille, sont mal compris, évoquant une possible "Saint-Barthélemy des patriotes" et génèrent des rumeurs de vengeance aristocratique et de nombreux complots. En raison de la famine due aux mauvaises récoltes, des rumeurs étranges circulent dans les campagnes, transformant de simple vagabonds en "bandes de brigands" embauché par les aristocrates pour détruire les récoltes. Tout cela, contribue à la panique. LES REVOLTES Suite à cela, partout dans la France (cf la carte) s'organisent des révoltes, les paysans s'arment et forment des petites milices, traduit par des pillages, des émeutes, des attentats, des incendies, ils attaquent aussi les châteaux, greniers à sel et ils s'en prennent même aux représentants féodaux. Pour brûler ces châteaux, ils demandaient les vieilles chartes où étaient inscrits ces droits contre lesquels ils se révoltent, réclamant ainsi la suppression de ces privilèges comme indiqué dans les cahiers de doléances. Certains paysans ont également incendié les demeures seigneuriales. Cette révolte était cependant parfois confuse, car certains croyaient agir selon la volonté du roi contre les seigneurs locaux, pensant qu'il soutenait la Révolution, car il avait adopté une cocarde révolutionnaire. D'autres affirmaient même avoir vu une lettre du roi autorisant l'entrée dans les châteaux pour réclamer des titres de propriété et en cas de refus, piller, brûler et saccager sans être punis. Certains croyaient même que la reine Marie-Antoinette avait engagé "des brigands" pour empoisonner le roi et le remplacer par Artois. (son soit disant amant) La confusion régnait en raison des lacunes de communication pendant la Révolution. Des habitants de Strasbourg et de Cherbourg refusent de payer le pain au prix du marché, prétendant que le roi voulait que tous ses sujets soient équitablement approvisionnés. Les domaines seigneuriaux furent pillés dans les campagnes et les maisons de ceux considérés comme opposés au roi étaient attaquées. Un curé a décrit la destruction d'un château en Mâconnais, notant que tout avait été pillé et brûlé en un jour. Mise à sac de l'Hôtel de ville de Strasbourg, le 21 juillet 1789 Certains voient ce mouvement comme une réaction spontanée, alors que d'autres pensent que c'est un complot orchestré par les partisans du duc d'Orléans. Cette révolte paysanne a contribué à la chute de l'Ancien Régime, marquée par la célèbre séance de l'Assemblée nationale le 4 août 1789. Le récit d'un curé de Prayssas : TERREUR PANIQUE : Le dernier du mois de juillet 1789 jour de vendredi à dix heures du soir, il y eut dans la paroisse grande alerte occasionnée par la peur des Anglois avec lesquels nous étions en paix, et qu’on disoit être au nombre de dix mille hommes, tantôt au bois du Feuga, tantôt à St-Pastou, à Clairac, à Lacépède et ailleurs. On sonnoit le tocsin de toutes parts depuis huit heures du soir. Les gens sages n’en crurent rien, et on ne sonna icy qu’au jour l’alarme fut grande jusqu’à onze heures avant midi. Sur l’envoy consécutif de trois émissaires de Lacépède qui demandoient du secours pour Clairac menacé - disoient-ils - par dix mille brigands, les nôtres y furent, armés de fusils, des faux et des broches. Arrivés à Lacépède ils apprirent que tous les bruits étaient sans fondement. L’alarme s’étoit répandue progressivement. à Bordeaux pendant la nuit de mercredi à jeudi, à Condom le vendredi à midi. À Agen le jeudi soir à 9 heures on sonna le tocsin dans toute la ville où s’étaient rendus de toutes parts quinze mille hommes en armes. Tout fut calme à Agen vers une heure après minuit. En 1690, même alarme dans l’Agenois le 20 aout jour de dimanche sous la dénomination de peur des Huguenots. SOURCES : https://www.wikiwand.com/fr/Grande_Peur https://www.lelivrescolaire.fr/page/7776446 https://www.universalis.fr/encyclopedie/grande-peur/ https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20800/la-grande-peur/

  • LES AGHORIS

    J'ai découvert cette secte indienne, par une amie, qui vit en inde (et qui est très heureuse que j'écrive cet article.) du coup et j'ai plongé dedans comme dans un terrier de lapin. Je vais vous raconter cela avec un grand plaisir ! ORIGINE DES AGHORIS Les Aghoris sont une communauté spirituelle différente des principales branches de l'hindouisme. Leur approche mystique vise à s'unir avec la divinité (Prajapati), caractérisée par une vie simple, sans conventions sociales, et une compassion envers tous les êtres vivants. Ils sont également des adorateurs de Shiva, ils croient que c'est Shiva qui exige la consommation de viande, d'alcool et la pratique du sexe. Pour les Aghoris, l'état naturel de l'être, appelé Aghor, représente une conscience sans peur, sans haine et sans discriminations sociales. Ils se distinguent ainsi des autres Sadhus qui distinguent le pur et l'impur. Les Aghoris ont adopté certaines pratiques des anciens ascètes Kapalikas, comme la fréquentation des crématoires et la consommation de chair humaine. Ils vivent souvent dans l'isolement et ont peu de contacts avec leur famille ou l'extérieur, les locaux les évitent également. (étonnant) LES PRATIQUES Pour Manoj Thakkar (Auteur du livre "Aghori : A Biographical Novel") : Ce sont des gens très simples qui vivent avec la nature. Ils ne demandent rien. Ils voient tout comme la manifestation d'un être suprême. Ils ne rejettent ni ne haïssent personne ni rien. C'est pourquoi ils ne font pas de distinction entre la chair d'un animal abattu et la chair humaine. Ils mangent ce qui est là. Les sacrifices d'animaux constituent également une part importante de leur culte. Ils croient également que Dieu existe en "tout" donc ils consomment des excréments, des fluides humains et des cadavres humains en putréfaction. En faisant cela, ils essaient d'assimiler l'unité des choses (à la fois sainte et impie) et de définir la vraie perception de la beauté. Ils pratiquent la nécrophilie. Leur croyance veut que lorsque la déesse Kali réclame une satisfaction sexuelle, ils cherchent un cadavre pour répondre à ce besoin. Lors d'une entrevue avec le photographe Davor Rostuhar, un Aghori a confirmé cette pratique : La raison pour laquelle nous faisons des choses qui semblent scandaleuses pour le monde extérieur est en fait simple. Pour trouver la pureté dans le plus crasseux ! Si un Aghori parvient à rester concentré sur Dieu même pendant les rapports sexuels avec un cadavre ou en mangeant un cerveau humain, alors il est sur la bonne voie. Selon ce rituel, l'acte sexuel parmi les morts est censé donner des pouvoirs surnaturels. Ils se rassemblent la nuit dans un cimetière pour pratiquer ce rituel. Les femmes Aghoris sont badigeonnées de cendres de cadavre et la consommation se déroule au son des tambours et de récitations. Il est important que les femmes aient leurs règles pendant que l'acte se déroule. La possession d'un crâne humain, appelé "kapal" est considérée comme un symbole d'appartenance à l'Aghora. Ces crânes sont supposés être récupérés à partir des cadavres d'hommes saints qui ont été enterrés dans les eaux et retrouvés flottants. Ensuite, ils utilisent ces crânes soit comme récipient ou comme un bol de mendicité. Ils utilisent aussi les crânes humains comme des bijoux. Certains d’entre eux utilisent l’os de la cuisse de cadavre comme un bâton de marche. Ils se lavent et ne se coupent jamais les cheveux. La secte pense que le blasphème est le chemin vers le Niravana et la libération de l'âme. Ils utilisent souvent des blasphèmes et des insultes sans raison. SOURCES : Mon amie Indienne https://youtu.be/X4SyZbmpBK8 https://tetedemort-boutique.fr/smartblog/les-aghoris-la-secte-cannibale-indienne.html https://hunterschool.org/today/10-bizarre-truths-about-mystic-aghori-sadhus-that-will-leave-you-completely-baffled https://www.rehahnphotographer.com/fr/varanasi-paradis-photographes/#:~:text=Parmi%20d'autres%20caract%C3%A9ristiques%2C%20les,sa%20main%20un%20cr%C3%A2ne%20humain

  • DESMOND DOSS

    Desmond Doss, né le 1919 à Lynchburg en Virginie, est connu pour être le premier objecteur de conscience à avoir reçu la Medal of Honor. Il est le seul à avoir été honoré de cette manière durant la Seconde Guerre mondiale. Vous connaissez peut-être son histoire via le très bon film de guerre "Tu ne tueras point" (que je conseil énormément) ENFANCE Le petit Desmond est né dans une petite famille modeste, son père (William Doss) est un ancien vétéran de la grande guerre, mais Desmond n'entretient pas une bonne relation avec lui, car il est violent et alcoolique. Desmond est un fidèle de l'Église adventiste du septième jour (une dénomination réunissant des chrétiens évangéliques conservateurs), la religion le guidera tout au long de sa vie. Un jour, pendant qu'il jouait a la bagarre avec son frère Harold Doss, il lui envoie un mauvais coup qui a failli le tuer, cela va le marquer toute sa vie et il décidera de ne plus jamais utiliser la violence suite à cet événement, mais c'est aussi dû a la religion et a son père violent. En grandissant, la religion prend de plus en plus de place chez Desmond, il rêve de paix et de justice, il refusera même de toucher une arme, voulant respecter à la lettre le commandement "Tu ne tueras point" L'ENGAGEMENT En 1941, l'attaque de Pearl Harbor éclate, ça marquera Desmond et il voudra se rendre utile pour son pays malgré ses idéaux. Il rejoindra donc l'armée en tant qu'infirmier, il est envoyé dans le Pacifique pour être intégré dans l'infanterie. Mais son intégration ne se passera pas bien, car l'armée va découvrir que Desmond refuse de se battre physiquement et de toucher une arme a cause de ses idéaux, c'était pour eux, inacceptable et une preuve qu'ils ne pourront pas lui faire confiance sur le front. Ils vont alors tout faire pour que Desmond quitte l'armée en se moquant de lui, en l'humiliant et en le tapant, même les supérieurs vont essayer de mettre la pression sur lui, mais Desmond ne se laissera pas intimider et restera. Il deviendra donc infirmier dans le 2e Peloton, compagnie B, 1er Bataillon, 307eme Infanterie, 77ème Division d'Infanterie. Pendant ce temps, son frère Harold Doss a servi dans l'USS Lindsey. Il commence à travailler comme menuiser au chantier naval de Newport News en Virginie. En 1942, les États-Unis rentrent dans la Seconde Guerre mondiale, il s'est porté volontaire malgré une option de sursis à cause de son poste dans le chantier naval, il rentre en guerre le 1er avril 1942. Le 17 août 1942 il épouse Dorothy Pauline, avec qui il aura 1 enfant Desmond Doss Jr né en 1946. En 1944 aux Philippines, il a reçu 2 médailles d'étoile de bronze en V (Valor Device) pour sa bravoure en aidant les soldats blessés sous le feu ennemie. OKINAWA Le 1er avril 1945 la bataille d'Okinawa éclate, c'est la période la plus sanglante de la Seconde Guerre mondiale, c'est à ce moment-là que notre cher infirmier va rentrer dans l'histoire ! Desmond Doss en haut de la falaise de "Maeda" à Okinawa, le 4 mai 1945. Le front se situe en haut d'une falaise, les soldats blessés étaient donc condamnés en haut, mais ça, c'était seulement s'il n'y avait pas Desmond !! Sans arme et sans tuer un seul homme, il montera en haut de la falaise, sur le front, en courant sous les bombardements et entre les balles adverses, en portant sur le dos les soldats blessés pour les faire descendre de la falaise 1 par 1 a l'aide d'une poulie. Il sauvera comme ça 50 soldats (L'armée dira 100, lui dira 50). Desmond Doss dans le film "Tu ne tueras point" Desmond Doss lors de la bataille d’Okinawa Dieu, aide moi à en sauver un de plus. L'ordre est donné de battre en retraite, les soldats redescendent de la falaise, Desmond refuse d'obéir aux ordres et continue de sauver les soldats blessés, refusant de les laisser mourir sous les bombardements. Mais cette soif d'héroïsme fera qu'il va être blessé grièvement. Il sera évacué le 25 mai 1945 à bord de l'USS Mercy, il a subi une fracture du bras gauche à cause d'une balle d'un tireur d'élite, 17 éclats d'obus ont été incrustés dans son corps alors qu'il tentait de rejeter loin de ses hommes une grenade avec son pied. SA VIE APRES GUERRE Après la guerre, il voulait retourner au travail dans la menuiserie, mais la blessure a son bras gauche l'empêche totalement de le faire. En 1946, lui est diagnostiqué une tuberculose qu'il avait contractée sur Leyte (philippine), il en perdra un poumon et 5 côtes, il sortira de l'hôpital en août 1951 avec une invalidité a 90%. En 1976, une surdose d'antibiotiques le rendra sourd, ce qui le rendra invalide a 100%. En 1988, malgré son invalidité a 100%, il élèvera une famille dans une ferme a Risking Fawn (Géorgie) En 1991, sa femme Dorothy Pauline décède dans un accident de voiture, Desmond la conduisait à l'hôpital. En 1993, il se remarie avec Frances May Duman. Depuis la Seconde Guerre mondiale, Desmond est considéré comme un héros de guerre, il n'a pas tué, il a sauvé. L'infirmier objecteur de conscience qui fut humilié et moqué par ses camarades et ses supérieurs, a su gagner le respect de tous, sans rien changer dans a ses idéaux. Dans une interview en 2004, Desmond se montre humble & très heureux d'avoir servis son pays. Jack Glover son supérieur dira : J’ai découvert que c’était la personne la plus courageuse qui soit. Desmond restera toujours humble et refusera qu'on lui prête un rôle de sauveur, alors qu'il sauvera la vie d'une 100 aines de personnes pendant la Seconde Guerre mondiale, sans jamais tuer quiconque. Il sera décoré de la plus haute distinction possible aux États-Unis, la Medal of Honor (médaille d'honneur), il aura aussi 3 Purple Heart (délivrées aux soldats blessés) de la part de l'ex président des États-Unis Harry Truman. Il décède le 23 mars 2006 à son domicile de Piedmont (Alabama) suite à des difficultés respiratoires. May, sa femme, meurt 3 ans plus tard. Citation pour la médaille d’honneur : Il était infirmier lorsque le 1er bataillon attaqua un escarpement de 120 mètres de hauteur. Comme nos troupes atteignaient le sommet, un lourd barrage d’artillerie, de mortiers et de mitrailleuses les frappa, infligeant approximativement 75 pertes et conduisit les autres à se replier. Le soldat de première classe Doss refusa de trouver un abri et resta dans l’espace balayé par le feu avec de nombreux blessés, les transportant un par un jusqu’au bord de l’escarpement et là, les descendit dans une civière, en rappel, le long d’une falaise vers les mains amies. Le 2 mai, il s’exposa à un feu nourri de mortiers et fusils pour secourir un homme blessé à 180 mètres des lignes par le même escarpement ; et deux jours plus tard, il traita quatre hommes abattus en attaquant une grotte fortement défendue, atteignant l’entrée d’une grotte à travers une pluie de grenades à moins de 8 mètres des forces ennemies où il pansa les blessures de ses camarades avant de les évacuer séparément, sous le feu, en quatre voyages. Le 5 mai, il brava sans hésitation le pilonnage d’artillerie et le feu d’armes légères pour assister un officier d’artillerie. Il appliqua des bandages, déplaça le blessé à un endroit offrant une protection contre les tirs d’armes légères et, tandis que les éclats d’obus d’artillerie et de mortiers tombaient à proximité, lui administra soigneusement du plasma. Plus tard dans la journée, lorsqu’un soldat américain fut sévèrement touché par des tirs venant d’une grotte, le soldat de première classe Doss rampa jusqu'à lui, à 8 mètres des positions ennemies, lui apporta des soins puis l’emmena en sûreté, à 90 mètres, en étant continuellement sous le feu ennemi. Le 21 mai, lors d’une attaque nocturne sur des hauteurs près de Shuri, il resta en territoire exposé alors que le reste de sa compagnie se mettait à couvert, risquant témérairement d’être pris pour un Japonais infiltré et porta assistance aux blessés jusqu'à ce qu'il soit lui-même sérieusement blessé à la jambe par une explosion de grenade. Plutôt que d’appeler un autre infirmier à couvert, il traita ses propres blessures et attendit cinq heures que des brancardiers le rejoignent et le transportent à couvert. Le trio fut pris dans une attaque de chars ennemis et le soldat de première classe Doss, voyant un homme plus sérieusement blessé à proximité, quitta le brancard et commanda aux brancardiers de porter leur attention sur l’autre homme. En attendant le retour des brancardiers, il fut de nouveau frappé, souffrant cette fois-ci d’une fracture ouverte à un bras. Avec une magnifique force morale, il attacha une crosse de fusil sur son bras fracassé pour en faire une attelle et alors rampa 300 mètres sur un rude terrain jusqu’à l’ambulance. Grâce à son exceptionnelle bravoure et une détermination sans faille face à des conditions désespérément dangereuses, le soldat de première classe Doss sauva la vie de nombreux soldats. Son nom est devenu un symbole dans toute la 77e division d’infanterie et de toute l'armée des États-Unis de courage exceptionnel de loin supérieur et au-delà du devoir. SOURCES : https://cultea.fr/desmond-doss-le-heros-de-la-guerre-du-pacifique.html https://www.wikiwand.com/fr/Desmond_Doss https://www.cineserie.com/news/cinema/tu-ne-tueras-point-jeudi-26-mars-sur-france-3-une-incroyable-histoire-vraie-3321531/ https://www.europe1.fr/emissions/dans-lintimite-de-lhistoire/desmond-doss-guerrier-sans-arme-ni-violence-4169998 https://www.wikiwand.com/fr/%22V%22_Device https://www.wikiwand.com/fr/Medal_of_Honor https://www.wikiwand.com/fr/%22V%22_Device

  • CHARLES VI LE ZINZIN

    Charles VI "le Bien-aimé" appelé depuis le 19e siècle "le Fou" a été le roi de France de 1380 jusqu'à sa mort le 1422, il est le fils du roi Charles VI, il hérite du trône a 12 ans. Nous allons ici découvrir pourquoi il est passé du surnom "le bien-aimé" à "le fou" Était-il vraiment fou ? CRISES DE DÉMENCES Pendant son règne donc, il était Charles VI "le bien-aimé" ce sont les historiens au 19e siècle qui vont lui donner le surnom "le fou" (c'est donc un surnom posthume) Tout commence le 5 août 1392, Charles est alors âgée de 23 ans, sous une chaleur intense et malgré un état fiévreux, il monte à cheval et traverse la forêt du Mans en expédition pour aller porter secours a Olivier de Clisson, qui s'est réfugié en Bretagne auprès de Jean IV de Bretagne suite a sa tentative d'assassinat par Pierre de Craon le 13 juin 1392. Quand soudain, un lépreux surgit et saisit la bride de son cheval en criant : Ne va pas plus loin, noble roi ! Tu es trahi ! Puis il part en continuant sa route. Le roi est maintenant rempli de doute. L'expédition continue, ils arrivent a là l'orée de la forêt, devant eux s'étend une plaine, ils doivent traverser cette plaine pour se rendre en Bretagne et porter secours à Olivier de Clisson. La chaleur assomme l'un de ses serviteurs, il fait tomber la lance du roi qu'il avait ordre de porter, sur le casque d'un voisin, le bruit surprend le roi, il sursaute et sort son épée, prit de panique, il tranche la gorge de son serviteur en criant : On veut me livrer à mes ennemis ! La paranoïa s'installe progressivement, le roi essaye même d'attaquer son frère Louis Ier d'Orléans, mais il parvient a y échapper. 4 de ses serviteurs seront tués par le roi, jusqu'à ce que Guillaume Martel son gentilhomme et d'autres serviteurs parviennent à le désarmer et à le ligoter dans un chariot. Charles ne bouge plus, son visage est rouge. L'expédition est abandonnée, ils font demi-tour pour repartir sur Le Mans. Pendant 3 jours, le roi reste dans son lit, il est plongé dans le coma, les médecins a son chevet pensant tous qu'il va mourir très prochainement. Finalement, le roi se réveille, il demande pardon et promet des pèlerinages. Histoire d'étouffer cette histoire et ne pas nuire à la réputation du roi, les médecins diront que le roi a subit un "épanchement de bile noire" (cf Théorie d'Hippocrate sur les humeurs) ou un empoisonnement voir même un envoûtement. Ils font venir Guillaume de Harcigny, un médecin avec une grande réputation, il est instruit des médecines hébraïques et arabes. Guillaume de Harcigny va examiner notre cher roi Charles VI et il juge que le roi "tient trop de la moiteur de sa mère" et il se contente simplement de lui prescrire "de la tranquillité" car Charles retrouve entièrement sa raison en quelques semaines, Guillaume de Harcigny touchera 1000 couronnes d'or. Mais Charles n'est pas tiré d'affaire, il va subir des crises de démence plus ou moins intenses durant sa vie. Par exemple, durant un bal des ardents dans son Palais de Saint-Paul a Paris (organisé pour le remariage d'une dame d'atour de la reine Isabeau de Bavière) il se livre avec plusieurs seigneurs à un charivari. (À l'époque, lorsqu'une veuve trahissait son premier époux mort en se remariant, ses proches s'amusaient à troubler le mariage par un charivari) Déguisé en "sauvage" (des costumes en lin et enduits de poix recouverte de plumes et de poils), le roi débarque au milieu de la noce avec ses proches déguisées comme lui. Son frère, Louis Ier d'Orléans qui tenait une torche dans sa main, met le feu à l'une des personnes présente, le feu se propage rapidement, Charles commence à prendre feu, heureusement, sa tante Jeanne de Bourbon réussit a étouffer le feu avec son manteau. 3 des "sauvages" meurent brûlés. Bal des ardents avec le déguisement des "sauvages" Michel Pintouin Religieux de Saint-Denis : La flamme dévorante s’élevait jusqu’au plafond; la poix liquéfiée ruisselait sur leur corps et pénétrait dans leurs chairs. Ils furent pendant près d’une demi-heure en proie à ces souffrances. En essayant d’éteindre le feu, en cherchant à déchirer leurs vêtements, ils se brûlèrent et se calcinèrent les mains. Le feu consuma aussi les parties inférieures de leur corps, et leurs membres virils qui tombaient par lambeaux inondèrent de sang le plancher de la salle. En 1393 à Abbeville le roi Charles VI subit une nouvelle crise de démence, il se comporte de manière irrationnelle, casse des objets, court de partout, les fenêtres sont barricadées pour éviter qu'il passe à travers et il refuse d'être touché de peur de se briser, car il dit que son corps est entièrement en verre. Il prétend s'appeler Gorges, il ne reconnaît pas sa femme Isabeau de Bavière ni ses enfants. Quand sa femme se place devant lui, il la repousse et demande "Qui est cette femme ? Délivrez moi de son importunité" cependant, il demande la présence de sa belle-sœur, Valentine Visconti, qu'il nomme sa "bien-aimée". Il refuse d'être appelé roi et cherche à effacer ses armoiries sur la vaisselle, il casse les cadeaux de son frère Louis Ier d'Orléans, il danse souvent de manière obscène. Il dit souffrir "comme s'il était percé de mille pointes", pendant les crises, il refuse de se laver. Michel Pintouin : La crasse produite par la sueur fait venir des pustules sur plusieurs parties du corps. Il était rongé de vermines et de poux qui auraient fini par pénétrer dans les chairs. 74 médecins, chrétiens et juifs, ont été appelés sans succès. Des consultations avec des magiciens et des sorciers sont organisées, mais leurs propositions extravagantes sont des échecs. Malgré les tentatives de divers charlatans, dont certains sont brûlés vifs, aucune solution n'est trouvée. Même l'intervention d'un drap mortuaire supposé avoir appartenu à Jésus ne produit aucun résultat. Face à tous ces échecs, des mesures purificatoires sont imposées dans tout le pays (interdiction de la prostitution, des jeux de hasard, répression accrue des blasphèmes) mais c'est aussi un échec, même l'expulsion des Juifs ne le ramène pas à la raison. Le peuple français, se sent plus proche de lui et le respecte, considérant sa maladie comme une punition divine contre le luxe de la classe dirigeante. LA MORT Durant la fin de sa vie, les crises deviennent de moins en moins fréquentes et moins fortes. Il s'éloigne du gouvernement, il mène une vie simple avec ses serviteurs, il chasse, joue aux échecs et aux cartes, il s'éloigne également de sa femme Isabeau de Bavière et se rapproche d'Odette de Champdivers, qui devient son amante. Il meurt paisiblement en 1422 a 53 ans. SOURCES : https://www.geo.fr/histoire/charles-le-fou-pourquoi-le-roi-de-france-charles-vi-etait-il-surnomme-ainsi-212766 https://www.herodote.net/5_aout_1392-evenement-13920805.php https://www.wikiwand.com/fr/Bal_des_ardents https://www.wikiwand.com/fr/Crise_de_d%C3%A9mence_de_Charles_VI_en_la_for%C3%AAt_du_Mans https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2000x034x001/HSMx2000x034x001x0029.pdf https://editions-voxgallia.fr/pourquoi-charles-vi-est-il-devenu-fou/ https://www.youtube.com/watch?v=cv4PR9VgPsQ Merci à jujubull pour la correction.

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