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- LINA MEDINA
De son nom complet : Lina Vanessa Marcela Médina Vásquez, née en 1933 au Pérou, elle est la plus jeune maman dans toute l'histoire de la médecine ! Nous allons voir ici son histoire. MARS 1939 Les parents de Médina remarquent le gonflement anormal de son ventre, (alors âgée de 5 ans), ils pensent qu'elle est possédée par un démon (Oui, bon, on est en 1939 hin), ils l'emmènent voir "des guérisseurs" (pour pas dire charlatans) mais ils s'avouent tous impuissant, alors ils vont voir le docteur Gerardo Lozada a l'hopital de Pisco pour débarasser la petite Médina du démon. Mais le docteur Gerardo Lozada, redoute surtout une tumeur, Médina subira un bilan complet et il remarque rapidement que finalement, Médina n'a ni tumeur, ni démon dans le ventre, mais plutôt un enfant de 7 mois (pléonasme...) Gerardo Lozada interroge alors les parents pour en apprendre plus sur elle, ils confirment qu'elle a des pertes de sang depuis l'âge de 3 ans, mais elle en avait plus depuis 7 mois, elle a commencé à avoir de la poitrine à l'âge de 4 ans. Le docteur prend Médina sous sa protection et l'emmène faire plusieurs examens pour confirmer la grossesse, mais ils relèvent aussi qu'elle a une maturité sexuelle précoce, il confirmera égallement son âge par un certificat de naissance. Elle sera transférée à l'hôpital de Lima (capitale du Pérou) après une campagne du journal "La Crónica", elle y restera pour sa sécurité jusqu'à l'accouchement du démon. MAI 1939 Le 14 mai 1939 , 1 mois après le diagnostique, Médina accouche par césarienne du petit démon, qu'elle nommera "Gerardo" en hommage au docteur Gerardo Lozada qui a réalisé l'opération, il pèse 2,7kg. Un promoteur américain a essayé de faire signer au père de Médina un contrat pour lui accorder les droits exclusifs d'exploitation de l'affaire, mais le président péruvien Oscar Benavides a annulé l'accord (cheh). Les parents de Médina la ramènent dans son village et ils feront tout pour la cacher des journalistes et des touristes, car elle est devenue une bête de foire. En 1947, un journaliste américain réussit à prendre une photo de Médina à son insu, il réussit aussi à rencontrer le petit Gerardo alors âgé de 8 ans, il ignorait que Médina était en fait sa maman, il l'a considéré comme sa grande sœur, car il a été élevé comme étant "le frère de Médina". C'est seulement à l'âge de 10 ans qu'il a appris la vérité, car à l'école, les enfants se moquaient de lui. ET LE PÉRE ? Si Médina est enceinte, il y a forcément un homme dans l'histoire, la police interroge alors Médina à ce propos, mais elle reste muette, elle ne donnera jamais le nom du papa d'Gerardo. La police soupçonne alors le papa, mais il sera vite relâché par manque de preuve, alors peut être le frère ? Mais rien pour le prouver non plus. Une chose est sur Médina a subit un viol. ET MAINTENANT ? Gerardo décédera en 1979 à 40 ans seulement, suite à un cancer de la moelle osseuse. Médina, toujours vivante à l'heure où j'écris cet article, âgée de 90 ans, elle garde toujours le secret sur l'identité du père d'Gerardo. Elle travaillera comme secrétaire pour le docteur Gerardo Lozada, elle s'est mariée à Raúl Jurado avec qui elle aura un 2em enfant en 1972 à l'âge de 38 ans. Lina Médina en 1967, alors secretaire. SOURCES : https://www.biusante.parisdescartes.fr/histoire/medica/resultats/?cote=100000x1939xartorig&p=878&do=page https://www.wikiwand.com/fr/Lina_Medina https://www.lepoint.fr/c-est-arrive-aujourd-hui/14-mai-1939-une-peruvienne-accouche-a-cinq-ans-mais-qui-est-le-pere-le-grand-pere-l-oncle-14-05-2012-1461156_494.php https://books.google.fr/books?id=m1IEAAAAMBAJ&pg=PA8&dq=lina+medina&as_brr=0&hl=fr&cd=1&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
- ANNE BOLEYN
Connaissez vous Anne Boleyn ? Moi je connaissais pas jusqu'a ce que je m'intéresse a cette personne ! Alors nous allons la découvrir tous ensemble. Anne Boleyn est née entre 1501/1507 (date incertaine), elle est issue d'une famille noble anglaise, son père est Thomas Boleyn, un diplomate et sa mère est Elizabeth Howard issu d'une des familles les plus influentes d'Angleterre ! En gros, notre Anne c'est pas n'importe qui ! ENFANCE Anne a passé son enfance à l'étranger, notamment en France et aux Pays-Bas, elle s'est donc imprégné d'idée humanistes et de culture de la Renaissance. Durant toutes ces années à la cours de Marguerite d'Autriche (aux Pays-Bas) et plus tard, a la cour de la reine Claude de France, elle a aussi développé un goût pour la littérature et la musique, elle est aussi polyglotte, elle parle très bien le français et elle s'est vite familiariser avec les manières européennes. Tout ce bagage culturel et intellectuel la distinguait des autres dames de la cour anglaise. L'ASCENSION Anne revient en Angleterre en 1522, ou elle rejoint la cour du roi Henri VIII en tant que dame d'honneur de la reine Catherine d'Aragon. Sa beauté, mais aussi tout son bagage culture et son éducation européenne attire rapidement l'attention du roi, contrairement a ses maîtresses, Anne refuse catégoriquement toutes ses avances, en tout cas, pas avant d'être marié et d'avoir la couronne. (de devenir Reine d'Angleterre donc) Voici un exemple de lettre qu'ils s'échangeaient : Henri VIII : Par nécessité, je dois m'assurer de cette réponse, ayant été il y a maintenant plus d'un an frappé par la flèche de l'amour, n'étant assuré ni de l'échec ni de trouver place dans votre cœur. […] Mais s'il vous plait de vous abandonner, cœur, corps et âme à moi, qui serai, et ai toujours été, votre très fidèle serviteur, je vous promets que… je vous prendrai pour ma seule maîtresse, rejetant de la pensée et de l'affection, toutes les autres que vous-même, pour vous servir seulement. Réponse d'Anne : Je ne puis être votre femme, à la fois en raison de ma propre indignité, et aussi parce que vous avez déjà une reine. Je ne serai pas votre maîtresse. Mais le roi Henri VIII, continuera à essayer de conquérir Anne en ayant l'espoir d'avoir enfin un héritier mâle ! Ce que le long mariage avec sa reine Catherine d'Aragon n'avait pas réussi a faire ! Alors Henri cède a la demande d'Anne et demande au pape d'annuler le mariage avec Catherine d'Aragon en invoquant l'interdiction biblique d'épouser la veuve de son frère (Car oui, c'était la veuve de son frère), mais le pape refuse d'annuler le mariage. Henri décide qu'il a pas besoin de l'approbation du pape pour les affaires religieuses en Angleterre, aller hop ça dégage. Anne est favorable à la Réforme protestante et jouera un rôle crucial en plaçant des réformateurs à des postes importants. Anne sera traitée comme une reine avant même d'avoir le titre. En avril 1533, le Parlement adopta des lois coupant les liens avec Rome et en mai le mariage d'Henri avec Catherine d'Aragon fut déclaré nul par le tribunal ecclésiastique et enfin, Henri gagnera la main d'Anne qui acceptera le mariage ! (elle a eu ce qu'elle voulait !) LA CHUTE En 1533, alors qu'elle était enceinte, Anne Boleyn découvre qu'Henri VIII a une maîtresse. Elle condamne cette infidélité, mais Henri, en colère, lui ordonne de l'accepter, la menaçant que sa chute pourrait être aussi rapide que son ascension. Leur relation se dégrade encore plus lorsque Anne donne naissance à une fille (Elizabeth I futur reine d'Angleterre) au lieu du fils tant désiré par Henri avec ce mariage ! En 1534, pour renforcer son pouvoir, Henri fait adopter l'Acte de suprématie par le Parlement, le déclarant chef suprême de l'église d'Angleterre. Cette décision casse totalement les liens avec le pape et confirme la succession de la princesse Elizabeth I, qui remplace Marie, la fille de Catherine d'Aragon. Toute opposition était considérée comme haute trahison, conduisant à l'exécution de ses adversaires. Après une fausse couche d'Anne, Henri, en colère par l'absence d'héritier mâle, se tourne vers d'autres femmes, énervant encore plus Anne. En 1535, Henri commence à fréquenter (et bien plus) Jane Seymour. Henri commence à se lasser d'Anne et elle devient de plus en plus un poids et un problème politique, elle est impopulaire dans toute l'Angleterre, elle pose problème pour les relations internationales, bref, en gros elle fait chier tout le monde. Le 30 avril 1536, Anne donne enfin naissance à un héritier mâle... Sauf qu'il est mort-né, Henri commence à en avoir marre et décide de mettre fin au mariage. Thomas Cromwell (ministre du roi) aidera le roi en accusant Anne d'avoir séduit des membres du conseil, y compris son propre frère ! Il l'accusera aussi d'avoir comploté pour tuer Henri. Anne sera accusée de trahison, d'adultère et d'inceste. (autant vous dire, les PIRES crimes à cette époque) Elle sera empoisonnée à la tour de Londres, son procès sera orchestré par ses ennemies et elle sera condamnée à mort. Durant son procès, Anne reste calme et nie toutes les accusations, mais elle sera quand même reconnue coupable d'inceste, d'adultère et de complot et condamnée à mort. Son mariage est annulé. Anne Boleyn à la Tour de Londres Avant son exécution à la Tour de Londres, Anne déclara : Bon peuple chrétien, je suis venue ici pour mourir, parce que selon la loi et par la loi je dois mourir, alors je ne parlerai pas contre. Si j'ai été amenée à cette fin par la volonté de Dieu, je ne suis ici pour accuser personne, ou pour parler de ce dont je suis accusée et condamnée à mort, mais je prie Dieu pour sauver le roi et pour qu'Il lui accorde un long règne, car jamais il n'y eut de prince plus doux et clément, et, pour moi, il a toujours été un bon et doux souverain. Et si une personne s'intéresse à ma cause, je lui demande de juger pour le mieux. Sur ce, je prends mon congé du monde et de vous tous, et je vous demande du fond du cœur de prier pour moi. Elle sera décapitée le 19 mai 1536, trés rapidement, Henri profite de ce boulevard pour épouser Jane Seymour (tien, la revoilà) et il aura enfin un héritier mâle, le futur roi Édouard VI, mais il décédera a seulement 15 ans, plus tard, Elizabeth I, fille d'Anne Boleyn deviendra reine d'Angleterre pendant 45 ans. LA LETTRE C'est donc dans ce contexte, qu'Anne écrira la fameuse "lettre de la tour" adressée a Henri VIII. Sire, la colère de votre Majesté et mon emprisonnement sont des choses si étranges pour moi, que j’ignore comment je dois vous écrire, et de quoi il faut que je me justifie. J’en suis d’autant plus embarrassée, que vous m’envoyer dire d’avouer la vérité, pour obtenir ma grâce à ce prix, par une personne que vous savez être mon ancienne ennemie déclarée. En la voyant chargée de ce message, je n’ai que trop bien pressenti vos dispositions à mon égard. S’il est vrai, comme vous le dites, que des aveux sincères puissent me sauver, j’obéirai à vos ordres avec joie et avec soumission. Mais que votre Majesté n’imagine pas que sa malheureuse épouse se laissera persuader de confesser une faute dont elle n’eut de ses jours seulement la pensée. J’atteste cette même vérité qu’on interpelle, que jamais prince n’eut une femme plus attachée à ses devoirs, ni plus tendre, que le fut toujours pour vous Anne Boleyn. Je me serais bornée volontiers à ce nom, je me serais tenue sans regret à ma place, si Dieu et Votre Majesté n’en avait décidé autrement. Je ne me suis jamais tant oubliée sur le trône où vous m’avez fait monter, que je ne me sois toujours attendue à la disgrâce que j’éprouve. Je me suis rendue assez de justice pour me dire que, mon élévation n’étant fondée que sur un caprice de l’amour, un autre objet pouvait à son tour séduire votre imagination, et séduire votre cœur. Vous m’avez tirée d’un rang obscur pour me décorer du titre de reine, et du titre plus précieux encore de votre compagne ; l’un et l’autre sans doute étaient fort au-dessus de mon mérite et de mes vœux, mais puisque vous m’avez trouvée digne de cet honneur, qu’une légère fantaisie ou les mauvais conseils de vos ennemis ne me privent pas de vos bontés ; que la tâche, l’odieuse tâche qui me resterait d’être soupçonnée d’avoir un cœur perfide pour Votre Majesté, ne souille jamais la gloire de votre fidèle épouse et de la jeune princesse votre fille (Elizabeth). Que l’on me juge, sire, j’y consens ; mais que ce soit à un tribunal légitime, et que mes ennemis jurés ne soient pas mes accusateurs et mes juges. Oui, sire, que l’on m’interroge ouvertement, juridiquement, car je n’ai nulle honte à craindre de la vérité de mes réponses. Vous verrez alors mon innocence éclaircie, vos inquiétudes et votre conscience satisfaites, la calomnie et la méchanceté forcées au silence, ou mon crime entièrement à découvert. De quelque façon alors que Dieu ou vous, puissiez décider de mon sort, Votre Majesté, ne sera du moins exposée à aucun reproche ; quand ma faute aura été ainsi juridiquement prouvée, vous aurez droit devant Dieu et devant les hommes, non seulement de punir à la rigueur une femme parjure, mais encore de suivre votre nouvelle affection déjà fixée sur la personne (Jane Seymour) qui est devenue la cause de l’état où je suis. Je connais depuis longtemps votre penchant pour elle, et Votre Majesté n’ignore pas quelles étaient mes inquiétudes à ce sujet. Si vous avez déjà pris un parti à mon égard, s’il faut non-seulement que ma mort, mais une infâme calomnie vous assure la possession de l’objet auquel vous attachez votre bonheur, je souhaite que Dieu vous pardonne un si grand péché, ainsi qu’à mes ennemis qui en auront été les instruments. Puisse-t-il ne jamais vous demander, au jour du jugement universel, un compte rigoureux de votre cruauté envers moi ! Nous paraîtrons bientôt l’un et l’autre à son tribunal, où, quelque chose que le monde puisse penser de ma conduite, mon innocence sera pleinement démontrée. Puissé-je porter seule ici-bas le poids de votre colère. Puisse-t-elle ne pas s’étendre sur les innocents et malheureux serviteurs que l’on m’a dit être en prison, comme mes complices ! C’est l’unique et la dernière prière que j’ose vous adresser. Si jamais je trouvais grâce devant vos yeux, si jamais le nom d’Anne Boleyn fut agréable à vos oreilles, accordez-moi la faveur que je vous demande, et que je ne vous importunerai plus de gémissements et des vœux que j’élève au ciel pour qu’il vous prenne sous sa garde et qu’il dirige toutes vos actions. Votre loyale et toujours fidèle épouse, Anne Boleyn. Le corps et la tête d'Anne ont été enterrés dans une tombe anonyme a la chapelle de Saint-Pierre-Aux-Liens. SOURCES : https://www.nationalgeographic.fr/histoire/anne-boleyn-et-henri-viii-les-liaisons-dangereuses https://www.wikiwand.com/fr/Anne_Boleyn https://www.geo.fr/histoire/pourquoi-henri-viii-a-t-il-tue-anne-boleyn-sa-deuxieme-epouse-216251 https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20181/reforme-protestante/ https://www.chroniques-histoire.com/2020-05-06/6-mai-1536-anne-boleyn-ecrit-a-henri-viii-depuis-la-tour/
- MASSACRES DE LA SS "Das Reich"
Quel est le rapport entre ces petits villages Français : "Marsoulas" "Oradour-sur-Glane" & "'Issendolu" "Tulle" ? Vous savez pas ? Vous allez le découvrir aujourd'hui avec cet article. 2E DIVISION SS "DAS REICH" Formée en 1939, elle participe à l'invasion des Balkans et de l'URSS en 1941. En novembre 1942, elle prend part à l'assaut sur le port de Toulon. Après son renvoi sur le front de l'Est début 1943, elle contribue à la reprise de Kharkov, à la bataille de Koursk et à la défense de l'Ukraine. En 1944, sévèrement affectée sur le front de l'Est, elle se reconstitue près de Montauban, dans le Sud-Ouest de la France. Elle combat en Normandie, notamment lors de la contre-attaque de Mortain, et subit de lourdes pertes lors de "la poche de Falaise" et de la retraite qui s'ensuit. Fin 1944, elle participe à la bataille des Ardennes. Début 1945, elle retourne en Europe centrale, tentant de briser le siège de Budapest. Après des combats défensifs, les restes de la division se rendent aux Américains en mai 1945. La division est connue pour sa valeur combative ainsi que pour sa brutalité, marquée par de nombreux crimes de guerre sur le front de l'Est et en France. Son nom est associé aux massacres commis en juin 1944 à la ferme du hameau de Gabaudet, à Tulle, à Combeauvert, à Argenton-sur-Creuse, à Marsoulas et à Oradour-sur-Glane. Le rapport entre ces villages français est donc cette 2e division SS et les massacres qu'elle leur a fait subir. Parcours de la division SS « Das Reich LE MASSACRE DE ISSENDOLUS 8 juin 1944 à 16h30 Issendolus, plus de 200 personnes, comprenant de nombreux gendarmes qui refusent les ordres de Vichy, se réunissent à la ferme de la famille Joutet, située à l'endroit isolé de Gabaudet. Les soldats de la division SS "Das Reich" se rendent à Issendolus à la recherche de résistants. Ils se ravitaillent à l'hôtel Gauthié et tuent Antoine Gauthié, le beau-père de l'aubergiste âgé de 83 ans, de 3 balles de fusil mitrailleur. Suite à une dénonciation du gendarme Bonaventure de Gramat et guidés par un avion de reconnaissance, les soldats encerclent les granges de la ferme de Gabaudet vers 19 heures. Ils y mettent le feu et tirent sur ceux qui tentent de s'échapper. Le bilan est de 35 résistants et 4 civils tués. De plus, 71 résistants et 2 femmes, Philomène Joutet et Maria Lacan, sont capturés, placés debout et entassés sur un camion bâché tiré par un char. En traversant le hameau Donadieu, les soldats abattent Jean-Baptiste Flanier, qui tentait de libérer les bêtes de sa grange que les Allemands s'apprêtaient à brûler. Par la suite, le hameau est entièrement incendié. La division passe la nuit dans la région de Saint-Céré, puis les prisonniers sont conduits à Tulle le 9 juin, où ils sont regroupés avec d'autres hommes arrêtés. Au total, 99 personnes sont pendues. Philomène Joutet est la centième, la corde autour du cou, mais les exécutions s'arrêtent à ce moment. Elle retourne à pied avec sa cousine, mais perd son fils Antonin, mitraillé la veille par un soldat allemand, et sa fille Denise, également massacrée. Certains prisonniers, comme Marcel Lages, sont déportés à Dachau. LE MASSACRE DE TULLE 9 juin 1944 La 2e division SS "Das Reich" commet un autre massacre à Tulle. 99 hommes sont pendus aux balcons de la ville, tandis que 149 autres sont déportés au camp de Dachau, dont seuls 48 survivent. Le harcèlement et les attaques de la Résistance, notamment les FTP (Francs-tireurs et partisans), contre la Wehrmacht et les miliciens allemands à Tulle depuis le débarquement allié de Normandie conduisent à une guérilla urbaine. Le 8 juin, la ville est prise par les Résistants, mais la division SS "Das Reich", alertée, reprend rapidement le contrôle. Le 9 juin au matin, en représailles aux pertes subies dans les rangs allemands, une affiche annonce la pendaison de 120 maquis ou de leurs complices, avec l'indication que leurs corps seront jetés dans le fleuve. La règle est établie qu'à l'avenir, pour chaque soldat allemand blessé, 3 maquis seront pendus, et pour chaque soldat allemand assassiné, 10 maquis ou un nombre équivalent de leurs complices subiront la même peine. Les troupes allemandes rassemblent des centaines d'otages, principalement des hommes de 18 à 14 ans, dans la manufacture d'armes de la ville. Ces victimes sont pendues par groupes de 10 aux balcons et aux réverbères dans une tentative claire de terroriser la population. Les pendaisons s'arrêtent après le 99em sans aucune raison. Cependant, peut être que des facteurs tels que les soins apportés à des blessés allemands à l'hôpital de la ville et les interventions répétées de l'abbé Espinasse, l'aumônier des condamnés, pourraient avoir joué un rôle dans cette interruption. En plus des 99 personnes pendues, il faut mentionner les 200 individus parmi les 360 arrêtés et internés à Limoges, 101 d'entre eux ne survivront pas. LE MASSACRE DE ORADOUR 10 juin 1944 En ce Juin 1944, 200 Waffen SS de la fameuse 2e division SS "Das Reich" approchent d'Oradour-sur-Glane et reçoit des ordres. Un périmètre d'exécution est défini, et dès l'entrée des premiers véhicules dans le village Oradour est rapidement encerclé. Les habitants sont dirigés vers le champ de foire où ceux incapables de s'y rendre sont directement abattus. Hommes, femmes et enfants sont séparés, les hommes étant répartis dans des lieux prédéterminés et exécutés simultanément sur un signal. La troupe tue au hasard dans les rues, pille et incendie le village. Les femmes et enfants sont massacrés dans l'église que les soldats tentent de détruire avec des explosifs. Une partie de la troupe quitte le village en début de soirée, laissant d'autres hommes sur place. Le lendemain, une section revient pour éliminer les corps par le feu et la fosse commune. Cet acte rend l'identification des victimes impossible. Le nombre de victimes s'élève à 643. LE MASSACRE DE MARSOULAS 10 juin 1944 La 2e division SS "Das Reich" se dirige vers Betchat avec pour mission d'éliminer les "terroristes" (résistants) présents dans la région. La division a déjà semé la terreur sur son chemin. Deux maquisards, un jeune de 16 ans et un Alsacien d'une trentaine d'années, se postent dans le clocher et sur le toit de l'église de Marsoulas pour surveiller. Lorsque la colonne allemande approche, ils attaquent un camion non bâché à portée, mais sont pris pour cible par un déluge de tirs de la colonne. Le maquisard plus âgé est tué, tandis que le plus jeune, blessé, se réfugie dans l'église et parvient à s'échapper. 50 ans plus tard, dans un témoignage, il déclare avoir été traité en héros après avoir rejoint le maquis deux jours plus tard, car son action aurait sauvé le maquis et le village de Betchat, bien que cela ait eu un coût élevé. Les SS ont déployé une violence extrême à Marsoulas dès les premiers tirs et lancers de grenades. Ils ont tiré dans toutes les directions, lancé des grenades dans les maisons, et une une sauvagerie s'est emparée d'eux. Des familles entières ont été massacrées, dont les Dedieu (le père et 2 filles tués, seule la mère survit). Des personnes fuyant ont été exécutées, et même des enfants de 2, 5, 12, 13 et 14 ans ont été tués. Même un bébé de 3 mois. Le bilan est terrible, avec 27 morts, dont 12 enfants et 6 femmes. Les coupables n'ayant jamais été identifiés. Le jeune maquisard survivant a vécu une période difficile, se sentant injustement traité. Sa trace a été perdue pendant un certain temps, puis il a suivi le 1er régiment de la Haute-Garonne jusqu'aux Vosges. En raison de son jeune âge, il n'a pas pu rejoindre la Première Armée Française, mais en avril 45, à seulement 16 ans, il s'est engagé dans la Légion étrangère. Plus tard, il recevra plusieurs décorations militaires. Marsoulas en tant que village martyr, a été honoré avec la Croix de guerre et la Médaille de la Résistance. SOURCES : https://www.wikiwand.com/fr/2e_division_SS_Das_Reich#Parcours_et_massacres_dans_le_Sud_de_la_France https://www.haute-garonne.fr/actualite/le-massacre-de-marsoulas-retrouve-sa-place-dans-la-memoire-collective https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-pieds-sur-terre/les-pendus-de-tulle-4463630 https://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/les-pendaisons-de-tulle https://www.wikiwand.com/fr/2e_division_SS_Das_Reich#introduction https://www.quercy.net/accueil/patrimoine/histoire-du-quercy/la-resistance-en-quercy/la-tragedie-de-gabaudet-8-juin-1944/ https://museedelaresistanceenligne.org/media6624-Massacre-de-Marsoulas-10-juin-1944 https://www.wikiwand.com/fr/Massacre_d%27Oradour-sur-Glane#introduction
- LE CACA AU MOYEN ÂGE ?
Toilette de château médiéval Dès que les Hommes ont commencé à s'installer dans les villages, la gestion du caca a posé problème. Alors comment faisaient ils pour gérer cela ? Est-ce que les rues étaient infestées de caca ? Allons voir ça dans cet article aujourd'hui ! (Je vais utiliser le mot "caca" car ça me fait rire.) GESTION DU CACA En Asie Un système de récupération du caca était en place. Les toilettes étaient souvent situées en hauteur sur les bâtiments, les excréments tombaient dans des fosses, elles étaient vidées régulièrement, séchées au soleil, puis utilisées comme carburant. En Europe Les pratiques étaient moins avancées. Les châteaux et abbayes utilisaient divers systèmes, allant des latrines individuelles ou collectives aux toilettes débouchant directement dans l'eau des douves. Les villages par contre, c'était autre chose, ils étaient souvent confrontés à des problèmes d'évacuation du caca. À Paris Les Parisiens utilisaient des latrines publiques ou des pots de chambre, parfois vidés dans les rues avec les ordures... Sympa pour les voisins... Mais cette habitude a été interdite dans les grandes villes jusqu'au milieu du 19e siècle. Pour résoudre ce problème, la chasse d'eau a été inventée au 16e siècle, et les égouts ont été créés au 19e siècle. Voici la description que fait J .B. DUVERGER de la voierie de Montfaucon (voiries de Paris) en 1834 : Montfaucon s’appuie sur Les buttes Saint Chaumont, au dessous de Belleville ; il forme un vaste plateau qui comprend plusieurs bassins, Les séchoirs de poudrette et Le clos d’équarrissage… Sur cet immense foyer fermentent pêle-mêle des graisses en ébullition, des chairs et des intestins putréfiés, des masses de sang, des lacs d’urine et d’eaux ménagères, plus de cinquante mille mètres de matières desséchées dont le soleil, ainsi que la pluie, raniment L’ardeur toujours renaissante. Des miasmes impurs s’élancent du cratère à large bouche et se promènent au grès des vents, sur la Villette, la Chapelle ou Belleville, retombent et s’appesantissent sur Paris, portant L’infection jusqu’au delà des boulevards. Les bassins sont étagés et descendent graduellement jusqu’à la petite Villette, dont ils ne sont séparés que par une faible digue de dix pieds d’élévation. Malheur à la petite Villette si des malveillants s’avisaient de rompre la digue. Un long repos donne le temps aux matières en suspension de se précipiter ; elles donnent alors un engrais que Les agronomes regardent comme Le meilleur (La poudrette). Toutes les nuits, une partie des eaux est rejetée dans un conduit de plomb qui, de l’ancienne route de Meaux, les reporte à l’égout latéral du Canal Saint Martin, et, de là, à la rivière, à la hauteur du pont d’Austerlitz… A Berlin En 1671, le caca s'accumulait devant une église au point qu'ils posent une loi obligeant les paysans à emporter une partie du caca lors de leur départ. Les résidents aisés construisaient parfois des urinoirs dans leur cour. En Angleterre Les pratiques étaient similaires, avec des toilettes débouchant sur des cavités, le contenu était parfois revendu aux fermiers. Les cavités pouvaient déborder. Les pratiques d'hygiène variaient beaucoup d'un pays à l'autre. Henri VIII, changeait souvent de palais car les toilettes devenaient très malodorantes et sales, obligeant à nettoyer le trou où s'accumulaient les déjections humaines. Les toilettes des châteaux étaient construites dans les murs, de façon a que le caca tombe dans les douves du château, parfois, ils tombaient directement dans une rivière. Certains châteaux (comme celui de Corfe dans le Dorset en Angleterre) avaient des puits de toilettes qui se vidaient directement dans la cour ou la cour d'honneur, d'autres encore étaient directement suspendu au-dessus d'une falaise. Les toilettes étaient nettoyées de 2 façons : en versant de l'eau dans le trou ou en utilisant l'eau des éviers. Parfois, on utilisait aussi l'eau de pluie des gouttières au-dessus des toilettes. On pouvait aussi récupérer l'eau de pluie dans une citerne, puis l'utiliser pour nettoyer les toilettes. Mais ça n'empêchera pas les mauvaises odeurs... Henri III en parlera dans une lettre adressé a l'un des connétables de son château : Puisque la chambre privée à Londres est située dans un endroit indu et inapproprié, d'où sa mauvaise odeur, nous vous commandons, sur la foi et l'amour par lesquels vous êtes liés à nous, de ne pas omettre de faire faire une autre chambre privée... dans un endroit plus approprié et adéquat que vous pourrez choisir, même si cela doit coûter cent livres, afin qu'elle soit faite avant la fête de la Translation de Saint Édouard, avant que nous venions ici. (Gies, 73) D'après l'historienne Évelyne Ferron : Les ruelles étaient infectes au Moyen âge parce qu’on attendait qu’il pleuve pour que ça se nettoie. Mais s’il fait chaud et il n’y a pas de pluie durant un été, imagine Rome, un bel été au mois d’août, 3 semaines sans pluie. Là, vous avez une idée des problèmes que les gens expérimentaient. Il y a fallu y avoir des odeurs pestilentielles et des épidémies de choléra pour qu’enfin on repense à la stratégie des égouts, et c’est le 19e siècle. C’est à partir de ce moment que l’association a été faite entre les déjections humaines et les maladies. Les trottoirs ont d’ailleurs été en partie inventés pour permettre aux villageois de ne pas marcher dans la boue toxique (Cacas, sangs, urines...) que devenaient les rues lorsque la pluie ne les nettoyait pas. LES TOILETTES DANS LES VILLAGES Les maisons habitées par des marchands aisés sont souvent équipées de toilettes depuis le 12e siècle. Certaines maisons, au 15e siècle, avaient même des toilettes à tous les étages. Dans les maisons les plus modestes, les toilettes sont souvent construites aux greniers, entre deux maisons qui se partagent les toilettes. Les ruelles étaient condamnées et transformées en vide sanitaires ou en cavité en plein air... Il existe aussi des toilettes publiques, appelées "retraits", placé sur les ponts ou sur les murs d'enceinte. Ces toilettes publiques étaient placées de sorte à se vider dans l'eau. En 1852, il devient obligatoire pour les nouvelles maisons d'être raccordées au réseau d'évacuation. Je clos cet article avec une lettre de La Palatine (Epouse du frère de Louis XIV), elle écrit du château de Fontainebleau a sa tante Sophie de Bohême princesse de Hanovre : Vous êtes bien heureuse d’aller chier quand vous voulez. Chiez donc tout votre chien de soûl. Nous n’en sommes pas de même ici, où je suis obligée de garder mon étron pour le soir. Il n’y a point de frottoir aux maisons du côté de la forêt. J’ai le malheur d’en habiter une, et par conséquent le chagrin d’aller chier dehors, ce qui me fâche, parce que j’aime chier à mon aise, et je ne chie pas à mon aise quand mon cul ne porte sur rien. Item, tout le monde nous voit chier ; il y passe des hommes, des femmes, des filles, des garçons, des abbés et des Suisses. Vous voyez par-là que nul plaisir sans peine, et que, si on ne chiait point, je serais à Fontainebleau comme le poisson dans l’eau. SOURCES : https://youtu.be/gmy3wWNQo2g?t=346 https://www.livredepoche.com/livre/lhistoire-de-france-pour-ceux-qui-naiment-pas-ca-9782253175360 https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/la-nature-selon-boucar/segments/entrevue/77509/toilettes-egouts-histoire-excrements-humain-evelyne-ferron https://passerelles.essentiels.bnf.fr/fr/metier/eed75946-b6db-4b5d-9350-375da7ae15c7-plombier-chauffagiste/article/24e50309-411e-41ca-bab8-81e58e4de7a3-naissance-w-c https://www.stylesdebain.fr/les-latrines-a-encorbellement-wc-suspendus-dautrefois/
- INONDATION DE BIÈRE DE LONDRES
Image d'illustration L'inondation de bière de Londres a lieu le 17 octobre 1814 dans la paroisse de St. Giles à Londres en Angleterre. À la Horse Shoe Brewery sur Tottenham Court Road, une grande cuve de bière contenant plus de 610 000 litres de bière rompt entraînant les autres cuves qui finissent aussi par rompre. L'INCIDENT La cuve principale a soudainement cédé, entraînant avec elle une autre cuve et plusieurs tonneaux, un déversement de 1 470 000 litres de bière, provoquant l'effondrement du mur de la brasserie et générant une vague dévastatrice de 4,5 mètres de hauteur. Cette vague de bière a submergé les habitations de la rue avoisinante, détruisant tout sur son passage. Face à la montée des eaux, les résidents ont dû se réfugier sur les toits pour échapper à la noyade. Malheureusement, 8 personnes ont perdu la vie. La brasserie fut démolie en 1922, et aujourd'hui le Dominion Théâtre occupe en partie son ancien emplacement. En 2012, un bar local, le Holborn Whippet, décida de commémorer l'événement avec une cuvée spéciale pour l'occasion. ENQUÊTES Pourquoi la cuve a-t-elle rompu ? A priori ce genre d’incident n’arrive pas souvent. En fait, il semble qu’un rivet ait éclaté et qu’un arceau de la cuve se soit détaché, libérant ainsi la bière. Pas de chance, car les autres cuves ont subi le même sort. Le problème dans l'histoire c'est que ce défaut sur les cuves était déjà connu… Il arrivait en effet que l’arceau se détache deux ou trois fois par an. George Crick (Commis dans la brasserie Horse Shoe Brewery) s’apprêtait d’ailleurs à le signaler aux propriétaires même s’il n’était pas particulièrement alarmé par le phénomène. On imagine donc que sur le long terme, cela a finalement fragilisé jusqu’à rupture la cuve quasiment pleine. Par la suite, l’entreprise, qui venait de perdre 10% de sa production annuelle, a été poursuivie en justice. Mais le tribunal aurait déclaré l’événement comme un cas de force majeure ou “Acte de Dieu” et donc aucun responsable n’a été condamné. L’affaiblissement financier subit par la brasserie fut compensé l’année suivante grâce à une exemption de taxe sur la bière produite équivalente à la quantité perdue. SOURCES : https://www.thebeerlantern.com/london-beer-flood/ https://www.monpetithoublon.com/magazine/inondation-biere-londres https://www.wikiwand.com/fr/Inondation_de_bi%C3%A8re_de_Londres
- LES AMOUREUX DE VALDARO
Les Amoureux de Valdaro sont une paire de squelettes humains datant d'environ 6 000 ans, découverts en 2007 dans un tombeau néolithique près de Mantoue, en Italie. LEURS HISTOIRES Les "Amoureux de Valdaro" tirent leur nom du lieu de leur découverte et de leur positionnement caractéristique, qui les présente comme des amoureux. Figés ensemble, ils reposent face à face avec leurs bras et jambes entrelacés. L'étude en cours sur les 2 corps révèle que le couple, confirmé comme un homme et une femme âgés de moins de 20 ans et mesurant environ 1m57, ne présente aucune preuve de mort violente malgré la découverte d'armes près de leurs squelettes. Il semble que ces objets étaient des biens placés rituellement dans leur tombe plutôt que la cause de leur décès. DECOUVERTE En février 2007, une découverte archéologique dans le village de Valdaro près de Mantoue a captivé l'attention mondiale. Il s'agissait de 2 cadavres néolithiques enterrés ensemble, enchevêtrés et face à face. L'excavation a été dirigée par l'archéologue Elena Maria Menotti, qui a exprimé son enthousiasme lors de la découverte. Ils reposent maintenant ensemble dans une exposition, devenant une attraction romantique qui attire les visiteurs dans la région de la Lombardie. Contrairement à la pratique normale d'excavation, les "amants" n'ont jamais été séparés et ont été préservés intacts, envoyés au laboratoire archéologique Musei Civici à Côme dans un bloc de terre d'origine. Bien que la nature exacte de leur relation reste incertaine, il y a une réticence à les séparer. SOURCES : https://useilombardia.cultura.gov.it/en/magazine/archaeology-in-the-mantua-area-the-lovers-of-valdaro/ https://ww.italy-villas.fr/en-italie/2017/curiosites/les-amoureux-de-valdaro https://ww.wikiwand.com/fr/Amoureux_de_Valdaro
- LA TRÊVE DE NOËL 1914
Pendant les Noëls de 1914 et 1915, des cessez-le-feu non officiels ont eu lieu entre les troupes allemandes, britanniques, belges et françaises, principalement sur le front de l'Ouest. Une trêve similaire a également été observée entre les troupes allemandes et françaises en 1915. HISTOIRE La Première Guerre mondiale oppose la Triple-Entente aux Empires centraux, débutant avec la déclaration de guerre du Royaume-Uni à l'Allemagne le 3 août 1914, en réponse à l'ultimatum allemand contre la neutralité de la Belgique. Les troupes allemandes avancent profondément en France, mais lors de la première bataille de la Marne en septembre 1914, les forces franco-britanniques réussissent à stopper leur avancée. Cela marque le début d'un front statique à l'Ouest, caractérisé par un réseau de tranchées s'étendant de la mer du Nord à la frontière suisse. Les tentatives précédentes de déborder les lignes ennemies mènent à une course vers la mer, consolidant la guerre des tranchées qui durera 3 ans. Les soldats du front occidental, épuisés par les pertes humaines, ont vécu une trêve de Noël surprenante le 25 décembre. Des chants de Noël venant des tranchées allemandes ont incité les Belges, les Français et les Britanniques à découvrir des arbres de Noël le long des lignes ennemies. Les soldats allemands sont sortis de leurs tranchées, invitant leurs adversaires à les rejoindre. Au milieu du no man's land, dévasté par les obus, les deux camps ont échangé des cadeaux, discuté et joué au foot. La trêve, courante entre les troupes britanniques et allemandes, a persisté localement pendant une semaine, mais a été limitée par les autorités militaires. Des trêves similaires ont également eu lieu entre soldats français et allemands, bien que moins connues a cause de la censure. Des témoignages de soldats français fraternisant avec l'ennemi sont maintenant disponibles, révélant ces trêves taboues à l'époque. Un exemple est la lettre du soldat Gervais Morillon du 14 décembre 1914 : Il se passe des faits à la guerre que vous ne croiriez pas. Avant-hier, et cela a duré deux jours dans les tranchées que le 90e occupe en ce moment, Français et Allemands se sont serré la main. Voilà comment cela est arrivé : le 12 au matin, les Boches arborent un drapeau blanc et gueulent : "Kamarades ! Kamarades ! Rendez-vous !" Ils nous demandent de nous rendre. Nous de notre côté, on leur en dit autant ; personne n'accepte. Ils sortent alors de leurs tranchées, sans armes, rien du tout, officier en tête ; nous en faisons autant et cela a été une visite d'une tranchée à l'autre, échange de cigares, cigarettes, et à cent mètres d'autres se tiraient dessus. Si nous ne sommes pas propres, eux sont rudement sales, ils sont dégoûtants, et je crois qu'ils en ont marre eux aussi. Depuis, cela a changé : on ne communique plus. Des campagnes à travers l'Europe ont permis de collecter et de distribuer des cadeaux de Noël aux soldats du front pendant la Première Guerre mondiale. Les soldats britanniques ont reçu des boîtes en laiton de la princesse Mary contenant du chocolat, du tabac et un message royal. Les forces allemandes ont été gratifiées de pipes pour les soldats et de paquets de cigarettes pour les officiers, offerts par le Kaiser Guillaume II. Le président français Poincaré a visité un entrepôt à Paris où les cadeaux pour les soldats français, dont 1 200 bouteilles de vin fournies par les vignerons, étaient en cours de préparation quelques jours avant Noël. Des campagnes à travers l'Europe ont permis de collecter et de distribuer des cadeaux de Noël aux soldats du front pendant la Première Guerre mondiale. Les soldats britanniques ont reçu des boîtes en laiton de la princesse Mary contenant du chocolat, du tabac et un message royal. Les forces allemandes ont été gratifiées de pipes pour les soldats et de paquets de cigarettes pour les officiers, offerts par le Kaiser Guillaume II. Le président français Poincaré a visité un entrepôt à Paris où les cadeaux pour les soldats français, dont 1 200 bouteilles de vin fournies par les vignerons, étaient en cours de préparation quelques jours avant Noël. Le personnel hospitalier a veillé à célébrer Noël en l'honneur des blessés pendant la Première Guerre mondiale. Mary Dexter, une volontaire américaine de la Croix-Rouge britannique, a décrit les préparatifs de la fête dans ses lettres : "Noël est après-demain. Nous sommes occupés, quand nous avons quelques rares minutes de temps libre, à confectionner des chaussettes de Noël en gaze pour nos 200 hommes ; chacune contiendra des fruits, de la confiture, du tabac." Dans un hôpital berlinois, les infirmières ont distribué des friandises et décoré de petits sapins de Noël. Les infirmières, comme Louie Johnson en Angleterre et Anna von Mildenburg en Allemagne, ont transmis des modestes présents tels que des cigarettes ou des écharpes aux soldats. Anna von Mildenburg a évoqué la mémorable célébration de Noël 1914, soulignant l'image de tous se tenant ensemble entre les soldats, mains jointes, chantant le traditionnel chant de Noël comme une ardente prière pour la paix sur terre. Des infirmières distribuent des friandises et décorent un petit arbre de Noël dans un hôpital berlinois. L'existence d'un "petit match" pendant la Trêve de Noël a été authentifiée grâce à 2 lettres de soldats britanniques, le caporal Albert Wyatt et le sergent Frank Naden, décrivant une partie à Wulvergem, en Belgique. Le récit d'Albert Wyatt a été publié dans le Thetford Times, décrivant une "partie de ballon entre deux lignes de tir". Des historiens ont également confirmé l'existence d'un autre match à Frelinghien, en France. Bien que les parties aient été plus modestes et moins nombreuses qu'on le pensait, les commémorations de la trêve en 2014 ont rendu hommage à ces matchs, avec la révélation d'une sculpture à Liverpool et d'un obus surmonté d'un ballon de foot en acier à Saint-Yvon, entre autres. APRES La trêve de Noël fut éphémère et les combats reprirent vite sur le front de l'Ouest. Bien que les récits médiatiques de la célébration de la fête aient pu charmer ceux éloignés du front, les commandants militaires furent horrifiés. Au cours des 3 Noëls suivants, des ordres furent émis pour empêcher toute nouvelle fraternisation entre les forces ennemies. SOURCES : https://www.veterans.gc.ca/fra/remembrance/those-who-served/christmas-at-the-front/history/truce-1914 https://www.ledevoir.com/monde/427612/le-noel-ou-les-armes-se-sont-tues https://www.nationalgeographic.fr/histoire/premiere-guerre-mondiale-treve-de-noel-1914-ce-qui-est-vraiment-passe-dans-les-tranchees
- L'HISTOIRE D'ALBERT SEVERIN ROCHE
Albert Séverin Roche "le premier soldat de France" (né à Réauville dans la Drôme le 5 mars 1895) est le fils d'un cultivateur, Séverin Roche, et de Louise Savel. Il est connu pour être le soldat français le plus décoré de la première guerre mondiale, avoir été blessé neuf fois et avoir capturé un total de 1 180 soldats allemands. Il est surnommé "le premier soldat de France" par le maréchal Ferdinand Foch. 1ER GUERRE MONDIALE En 1914, à 19 ans, Albert est refusé lors de la mobilisation en raison de sa frêle constitution, réjouissant son père qui a besoin d'aide à la ferme. Malgré l'opposition du père, Albert décide de se battre et s'enfuit pour rejoindre le 30e bataillon de chasseurs après avoir été refusé au camp d'instruction d'Allan. Son intégration se passe mal, et après une désertion, il est envoyé en prison. Déterminé à combattre, Albert est affecté au 27e bataillon de chasseurs alpins en Juillet 1915, surnommé les "diables bleus" par les Allemands. Albert se distingue sur le front, détruisant un nid de mitrailleuses ennemi et capturant des ennemies. Il est promu chasseur de première classe en Octobre 1915. Souvent en première ligne, il est le seul survivant dans une tranchée au Sudel, simulant une résistance acharnée avec les armes de ses camarades tombés. Albert se porte volontaire pour des missions dangereuses, parvient à tuer son interrogateur lorsqu'il est fait prisonnier et ramène 42 prisonniers ainsi que son lieutenant blessé. Lors de l'offensive de la bataille du Chemin des Dames, Albert risque sa vie pour secourir son capitaine gravement blessé, le ramenant sous le feu ennemi. Épuisé, il est confondu avec un déserteur, condamné à être fusillé, mais est sauvé in extremis par le témoignage de son capitaine revenu de son coma. Le chasseur Roche est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 3 septembre 1918 avec la citation suivante : Chasseur dont la bravoure est légendaire au bataillon. Fait preuve, dans les circonstances les plus difficiles, d'un mépris absolu du danger ; conserve un calme absolu aux moments les plus critiques, donne à ses camarades l'exemple de l'entrain, exalte leur courage, est pour ses chefs un auxiliaire précieux. Pendant les opérations du 31 août 1918, a réussi comme agent de liaison à transmettre à toutes les sections de sa compagnie les ordres du commandant, n'hésitant devant aucun danger, triomphant des difficultés de toutes sortes, montrant un rare esprit de décision, une conscience au dessus de tout éloge. Médaillé militaire pour faits de guerre. Il reçoit la Légion d'honneur des mains du commandant de l'armée des Vosges, le général de Maud'huy. Il est invité à la table du général Mangin. APRES-GUERRE Au cours du conflit, il a été blessé 9 fois et a fait 1 180 prisonniers à lui seul. À la fin du conflit, à 23 ans, il est toujours soldat de première classe. Le 27 novembre 1918, il est présenté au balcon de l’hôtel de ville de Strasbourg par le généralissime Ferdinand Foch devant une immense foule en liesse en ces termes "Alsaciens, je vous présente votre libérateur Albert Roche. C'est le premier soldat de France !" Peu de temps auparavant, Ferdinand Foch a découvert avec étonnement les états de service du soldat, au vu desquels il s’était écrié : "Il a fait tout cela, et il n’a pas le moindre galon de laine ?" Le 11 novembre 1920, il porte, avec 7 de ses camarades, le cercueil du Soldat inconnu lors de la cérémonie à l’Arc de Triomphe. Il fait ensuite partie de la délégation française conduite à Londres en 1925 par le général Gouraud pour assister aux obsèques du field marshal Lord French. Il est convié à la table du roi George V avec 5 représentants de l’Armée. HOMMAGES En 2022, la Municipalité de Reauville a décidé de faire réaliser un nouveau buste d’Albert Roche. Cette mission a été confiée à Eric de Saint Chaffray, ex sculpteur en chef du Musée Grévin. Le buste de ce soldat sur la place Albert Roche à Réauville, datant de 1971 a besoin d’être renouvelé. C’est pour cela qu’avec la participation de la Drôme, des communes de Grignan, Montjoyer, Roussas, Salles sous Bois, Taulignan, Valaurie, du 27e BCA, de Groupama Méditerranée un nouveau buste a été inauguré le 16 septembre 2022 lors d’une cérémonie d’hommage présidée par le colonel Vincent Minguet, 68e chef de corps du 27e BCA. Cette cérémonie a été précédée par une récupération de la Flamme du Soldat Inconnu, lors du ravivage de la Flamme du dimanche 14 septembre 2014, en présence des élèves de l’école de Réauville. Ce nouveau buste est maintenant installé devant la Mairie. FIN DE VIE Il retourne ensuite chez lui à Valréas, où il travaille modestement comme cantonnier. Il y épouse, en janvier 1921, une femme de Colonzelle. Il est affecté comme pompier à la poudrerie de Sorgues. En avril 1939, il est renversé à Sorgues par une voiture à sa descente d'autocar. Transporté à l'hôpital Sainte-Marthe d'Avignon, il y décède le 14 avril, à l'âge de 44 ans. Édouard Daladier demande que les honneurs militaires lui soient rendus lors des obsèques. Une semaine après, il transmet un don anonyme de 20 000 francs à sa veuve (soit environ 10 000 euros). D'abord inhumé à Sorgues, le corps d'Albert Roche est transféré le 22 septembre 1967 au cimetière Saint-Véran d'Avignon, où il repose toujours (carré 40, rangée Nord, tombe 15). UN HÉROS OUBLIÉ Aujourd’hui, son nom n’est pas sur la liste de ceux qu'on enseigne ou qu'on retrouve dans les livres d’histoire. Victime du temps qui lui préfère les grands, seul le buste de Réauville (sa ville natale) évoque celui qui fut le "premier soldat de France" SOURCES : https://www.wikiwand.com/fr/Albert_S%C3%A9verin_Roche https://reauville.fr/albert-roche/ https://etudessorguaises.fr/index.php/les-guerres/379-albert-roche-1er-soldat-de-france https://souvenir74.fr/actualites/albert-roche-premier-soldat-de-france/
- HISTOIRE DE BILLY THE KID
Aujourd'hui, je vais vous raconter l'histoire de Billy the Kid ! Billy the Kid est une figure emblématique du hors-la-loi dans l'Ouest américain. Son nom légal présumé est William Henry McCarty, parfois appelé William Henry Bonney. Sa date de naissance demeure incertaine, avec certaines sources suggérant le 23 novembre 1859 à New York, bien que cela ne soit étayé par aucune preuve concrète. JEUNE TERREUR DE L'OUEST Billy the Kid, orphelin dès son jeune âge a cause de la mort de son père pendant la guerre de Sécession et de celle de sa mère atteinte de la tuberculose, se lance dans la délinquance à l'âge de 14 ans. Impliqué dans des petits vols, tels que le vol de provisions d'un fermier à Silver City (Nouveau-Mexique) pour ensuite y revendre à un épicier voisin, ainsi que le vol de vêtements dans une laverie chinoise, il est arrêté et emprisonné. Cependant, il parvient à s'évader. Fuyant vers l'Arizona, Billy entame une brève mais intense carrière criminelle, prenant soin de dissimuler son identité sous divers pseudonymes tels que Henry Antrim, William Harrison Bonney, Kid Antrim, ou encore William Antrim. Billy, gagne sa vie en travaillant dans les ranchs et en jouant aux cartes de manière occasionnelle, commet son premier meurtre en légitime défense en 1877 lors d'une bagarre dans un saloon de Camp Grant (Arizona). Suite à une altercation avec le forgeron Frank "Wendy" Cahill, Billy est plaqué au sol et frappé au visage. En agissant par instinct de survie, il tire à bout portant dans le ventre de Cahill, entraînant la mort de ce dernier. À seulement 18 ans, Billy the Kid vient de commettre son premier meurtre, et bien qu'arrêté pour cet acte, il parvient à s'échapper. Quelques mois plus tard, de retour au Nouveau-Mexique, Billy rejoint le gang des "Regulators", impliqué dans une vendetta entre deux entrepreneurs du Comté de Lincoln. La rivalité atteint son paroxysme avec l'assassinat de l'un d'eux, John Tunstall, provoquant une série de représailles. Le 9 mars 1878, les "Regulators" captent deux membres de la bande responsable de la mort de Tunstall, Frank Baker et William Morton, et les exécutent près de Blackwater Creek. Le 1 avril 1878, le shérif Brady et son adjoint Hindman sont abattus dans la rue principale de Lincoln lors d'une embuscade orchestrée par les "Regulators". Au cours de l'échange de tirs, Billy the Kid est touché à la hanche par un des assistants du shérif, Billy Matthews. Heureusement, la blessure est superficielle. 3 jours après, les "Regulators" abattent Andrew "Buckshot" Roberts à Blazer's Mill, et Dick Brewer est tué au cours de la fusillade. McNab prend le commandement de la bande après la mort de Brewer mais décède plus tard lors d'une confrontation avec les bandes rivales au ranch Fritz, opposant les "Regulators" au "Jesse Evans Gang" et aux "Seven Rivers Warriors". La guerre du comté de Lincoln atteint son apogée, avec les bandes de Dolan prenant progressivement le contrôle. Le 15 juillet 1878, à Lincoln, les derniers "Regulators" se retranchent dans la maison d'Alexander McSween, ancien associé de Tunstall, et résistent pendant plusieurs jours. Après un siège prolongé, les assaillants, appuyés par l'armée, mettent le feu à la maison pour forcer les occupants à sortir et à les abattre. Certains "Regulators", dont Billy the Kid, parviennent à s'échapper, mais d'autres, comme Alexander McSween, sont tués, entraînant la décimation de la bande. LA TRAQUE Billy est jugé à Mesilla pour le meurtre du shérif Brady il est condamné à la pendaison. Le 28 avril 1881, alors détenu dans la prison de Lincoln en attente de la sentence, il s'évade de manière spectaculaire, suscitant plusieurs versions de l'événement. La plus répandue est qu'il récupère un revolver, potentiellement déposé par un complice, dans les toilettes extérieures de la prison. Une autre version affirme qu'il parvient à glisser une main hors de ses menottes et à saisir l'arme de son geôlier James Bell. Quelle que soit la version, il abat Bell dans les escaliers de la prison, puis attend à la fenêtre avec un fusil à la main l'arrivée du deuxième garde, Olinger, alerté par le coup de feu après être parti déjeuner. Cette évasion, trés médiatisée, contribue à la renommée et à la légende de Billy the Kid, même mentionnée dans le New York Times. Malgré la possibilité de fuir vers le Mexique, Billy reste dans la région. En juillet 1881, Pat Garrett découvre que Billy the Kid est à Fort Sumner, peut-être informé par Pete Maxwell. La nuit du 14 au 15 juillet 1881, Garrett abat Billy the Kid dans la chambre de Maxwell. Les circonstances varient selon les versions, mais Garrett aurait tiré 2 fois après que le Kid, armé d'un revolver ou d'un couteau selon les récits, aurait demandé "Quien es ?" (Qui est là ?) Touché au cœur, Billy the Kid décède sur-le-champ et est inhumé dans le cimetière militaire de Fort Sumner aux côtés de ses amis Bowdre et O'Folliard. DOUTES SUR SA MORT Malgré la réputation officielle de la mort de Billy the Kid, subsiste un léger doute, alimenté en partie par le témoignage de Pat Garrett, l'homme qui l'a tué. Garrett, en quête de réhabilitation de sa carrière, a rédigé un livre, "The Authentic Life of Billy the Kid", visant à se glorifier sa. Ce récit a largement contribué à l'exagération de la réputation de Billy the Kid en tant que tireur d'élite. De plus, Garrett était le seul témoin direct de l'identité du Kid parmi les personnes présentes, ce qui soulève des questions sur la véracité de ses dires. En 1950, Ollie Roberts a brièvement gagné en notoriété en prétendant être Billy the Kid, étayant sa revendication avec des arguments valables. Il a même intenté une action en justice pour obtenir sa grâce auprès du gouverneur du Nouveau-Mexique, bien que sans succès. Certains partisans de Roberts, encore présents aujourd'hui, suggèrent que Garrett aurait orchestré une supercherie avec le Kid, qu'il aurait peut-être considéré comme un ami proche. Cependant, ces théories non confirmées, laissant place à diverses spéculations. SOURCES : https://blog.francetvinfo.fr/deja-vu/2015/10/17/7-details-que-vous-ignoriez-sur-billy-the-kid.html https://www.lesechos.fr/2007/01/le-mystere-de-billy-the-kid-518718 https://www.jeparsauxusa.com/billy-the-kid/ https://www.medarus.org/NM/NMPersonnages/NM_10_04_Biog_Outlaws/nm_10_04_billy_the_kid.htm
- LA GRANDE PEUR
Ce mouvement a été causé par une peur qui s'est répandue en France, entre le 20 juillet 1789 et le 6 août 1789. Il a marqué la chute du pouvoir de l'Ancien Régime et a conduit à une émigration de la noblesse. Les autorités politiques de l'époque ont été prises de court, et en réponse, les privilèges ont été abolis. ORIGINE DE LA GRANDE PEUR Les paysans expriment leurs revendications dans les cahiers de doléances, espérant ne plus être soumis aux droits et aux redevances qui les accablent. Les événements de Paris, notamment la prise de la Bastille, sont mal compris, évoquant une possible "Saint-Barthélemy des patriotes" et génèrent des rumeurs de vengeance aristocratique et de nombreux complots. En raison de la famine due aux mauvaises récoltes, des rumeurs étranges circulent dans les campagnes, transformant de simple vagabonds en "bandes de brigands" embauché par les aristocrates pour détruire les récoltes. Tout cela, contribue à la panique. LES REVOLTES Suite à cela, partout dans la France (cf la carte) s'organisent des révoltes, les paysans s'arment et forment des petites milices, traduit par des pillages, des émeutes, des attentats, des incendies, ils attaquent aussi les châteaux, greniers à sel et ils s'en prennent même aux représentants féodaux. Pour brûler ces châteaux, ils demandaient les vieilles chartes où étaient inscrits ces droits contre lesquels ils se révoltent, réclamant ainsi la suppression de ces privilèges comme indiqué dans les cahiers de doléances. Certains paysans ont également incendié les demeures seigneuriales. Cette révolte était cependant parfois confuse, car certains croyaient agir selon la volonté du roi contre les seigneurs locaux, pensant qu'il soutenait la Révolution, car il avait adopté une cocarde révolutionnaire. D'autres affirmaient même avoir vu une lettre du roi autorisant l'entrée dans les châteaux pour réclamer des titres de propriété et en cas de refus, piller, brûler et saccager sans être punis. Certains croyaient même que la reine Marie-Antoinette avait engagé "des brigands" pour empoisonner le roi et le remplacer par Artois. (son soit disant amant) La confusion régnait en raison des lacunes de communication pendant la Révolution. Des habitants de Strasbourg et de Cherbourg refusent de payer le pain au prix du marché, prétendant que le roi voulait que tous ses sujets soient équitablement approvisionnés. Les domaines seigneuriaux furent pillés dans les campagnes et les maisons de ceux considérés comme opposés au roi étaient attaquées. Un curé a décrit la destruction d'un château en Mâconnais, notant que tout avait été pillé et brûlé en un jour. Mise à sac de l'Hôtel de ville de Strasbourg, le 21 juillet 1789 Certains voient ce mouvement comme une réaction spontanée, alors que d'autres pensent que c'est un complot orchestré par les partisans du duc d'Orléans. Cette révolte paysanne a contribué à la chute de l'Ancien Régime, marquée par la célèbre séance de l'Assemblée nationale le 4 août 1789. Le récit d'un curé de Prayssas : TERREUR PANIQUE : Le dernier du mois de juillet 1789 jour de vendredi à dix heures du soir, il y eut dans la paroisse grande alerte occasionnée par la peur des Anglois avec lesquels nous étions en paix, et qu’on disoit être au nombre de dix mille hommes, tantôt au bois du Feuga, tantôt à St-Pastou, à Clairac, à Lacépède et ailleurs. On sonnoit le tocsin de toutes parts depuis huit heures du soir. Les gens sages n’en crurent rien, et on ne sonna icy qu’au jour l’alarme fut grande jusqu’à onze heures avant midi. Sur l’envoy consécutif de trois émissaires de Lacépède qui demandoient du secours pour Clairac menacé - disoient-ils - par dix mille brigands, les nôtres y furent, armés de fusils, des faux et des broches. Arrivés à Lacépède ils apprirent que tous les bruits étaient sans fondement. L’alarme s’étoit répandue progressivement. à Bordeaux pendant la nuit de mercredi à jeudi, à Condom le vendredi à midi. À Agen le jeudi soir à 9 heures on sonna le tocsin dans toute la ville où s’étaient rendus de toutes parts quinze mille hommes en armes. Tout fut calme à Agen vers une heure après minuit. En 1690, même alarme dans l’Agenois le 20 aout jour de dimanche sous la dénomination de peur des Huguenots. SOURCES : https://www.wikiwand.com/fr/Grande_Peur https://www.lelivrescolaire.fr/page/7776446 https://www.universalis.fr/encyclopedie/grande-peur/ https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-20800/la-grande-peur/
- CHARLES VI LE ZINZIN
Charles VI "le Bien-aimé" appelé depuis le 19e siècle "le Fou" a été le roi de France de 1380 jusqu'à sa mort le 1422, il est le fils du roi Charles VI, il hérite du trône a 12 ans. Nous allons ici découvrir pourquoi il est passé du surnom "le bien-aimé" à "le fou" Était-il vraiment fou ? CRISES DE DÉMENCES Pendant son règne donc, il était Charles VI "le bien-aimé" ce sont les historiens au 19e siècle qui vont lui donner le surnom "le fou" (c'est donc un surnom posthume) Tout commence le 5 août 1392, Charles est alors âgée de 23 ans, sous une chaleur intense et malgré un état fiévreux, il monte à cheval et traverse la forêt du Mans en expédition pour aller porter secours a Olivier de Clisson, qui s'est réfugié en Bretagne auprès de Jean IV de Bretagne suite a sa tentative d'assassinat par Pierre de Craon le 13 juin 1392. Quand soudain, un lépreux surgit et saisit la bride de son cheval en criant : Ne va pas plus loin, noble roi ! Tu es trahi ! Puis il part en continuant sa route. Le roi est maintenant rempli de doute. L'expédition continue, ils arrivent a là l'orée de la forêt, devant eux s'étend une plaine, ils doivent traverser cette plaine pour se rendre en Bretagne et porter secours à Olivier de Clisson. La chaleur assomme l'un de ses serviteurs, il fait tomber la lance du roi qu'il avait ordre de porter, sur le casque d'un voisin, le bruit surprend le roi, il sursaute et sort son épée, prit de panique, il tranche la gorge de son serviteur en criant : On veut me livrer à mes ennemis ! La paranoïa s'installe progressivement, le roi essaye même d'attaquer son frère Louis Ier d'Orléans, mais il parvient a y échapper. 4 de ses serviteurs seront tués par le roi, jusqu'à ce que Guillaume Martel son gentilhomme et d'autres serviteurs parviennent à le désarmer et à le ligoter dans un chariot. Charles ne bouge plus, son visage est rouge. L'expédition est abandonnée, ils font demi-tour pour repartir sur Le Mans. Pendant 3 jours, le roi reste dans son lit, il est plongé dans le coma, les médecins a son chevet pensant tous qu'il va mourir très prochainement. Finalement, le roi se réveille, il demande pardon et promet des pèlerinages. Histoire d'étouffer cette histoire et ne pas nuire à la réputation du roi, les médecins diront que le roi a subit un "épanchement de bile noire" (cf Théorie d'Hippocrate sur les humeurs) ou un empoisonnement voir même un envoûtement. Ils font venir Guillaume de Harcigny, un médecin avec une grande réputation, il est instruit des médecines hébraïques et arabes. Guillaume de Harcigny va examiner notre cher roi Charles VI et il juge que le roi "tient trop de la moiteur de sa mère" et il se contente simplement de lui prescrire "de la tranquillité" car Charles retrouve entièrement sa raison en quelques semaines, Guillaume de Harcigny touchera 1000 couronnes d'or. Mais Charles n'est pas tiré d'affaire, il va subir des crises de démence plus ou moins intenses durant sa vie. Par exemple, durant un bal des ardents dans son Palais de Saint-Paul a Paris (organisé pour le remariage d'une dame d'atour de la reine Isabeau de Bavière) il se livre avec plusieurs seigneurs à un charivari. (À l'époque, lorsqu'une veuve trahissait son premier époux mort en se remariant, ses proches s'amusaient à troubler le mariage par un charivari) Déguisé en "sauvage" (des costumes en lin et enduits de poix recouverte de plumes et de poils), le roi débarque au milieu de la noce avec ses proches déguisées comme lui. Son frère, Louis Ier d'Orléans qui tenait une torche dans sa main, met le feu à l'une des personnes présente, le feu se propage rapidement, Charles commence à prendre feu, heureusement, sa tante Jeanne de Bourbon réussit a étouffer le feu avec son manteau. 3 des "sauvages" meurent brûlés. Bal des ardents avec le déguisement des "sauvages" Michel Pintouin Religieux de Saint-Denis : La flamme dévorante s’élevait jusqu’au plafond; la poix liquéfiée ruisselait sur leur corps et pénétrait dans leurs chairs. Ils furent pendant près d’une demi-heure en proie à ces souffrances. En essayant d’éteindre le feu, en cherchant à déchirer leurs vêtements, ils se brûlèrent et se calcinèrent les mains. Le feu consuma aussi les parties inférieures de leur corps, et leurs membres virils qui tombaient par lambeaux inondèrent de sang le plancher de la salle. En 1393 à Abbeville le roi Charles VI subit une nouvelle crise de démence, il se comporte de manière irrationnelle, casse des objets, court de partout, les fenêtres sont barricadées pour éviter qu'il passe à travers et il refuse d'être touché de peur de se briser, car il dit que son corps est entièrement en verre. Il prétend s'appeler Gorges, il ne reconnaît pas sa femme Isabeau de Bavière ni ses enfants. Quand sa femme se place devant lui, il la repousse et demande "Qui est cette femme ? Délivrez moi de son importunité" cependant, il demande la présence de sa belle-sœur, Valentine Visconti, qu'il nomme sa "bien-aimée". Il refuse d'être appelé roi et cherche à effacer ses armoiries sur la vaisselle, il casse les cadeaux de son frère Louis Ier d'Orléans, il danse souvent de manière obscène. Il dit souffrir "comme s'il était percé de mille pointes", pendant les crises, il refuse de se laver. Michel Pintouin : La crasse produite par la sueur fait venir des pustules sur plusieurs parties du corps. Il était rongé de vermines et de poux qui auraient fini par pénétrer dans les chairs. 74 médecins, chrétiens et juifs, ont été appelés sans succès. Des consultations avec des magiciens et des sorciers sont organisées, mais leurs propositions extravagantes sont des échecs. Malgré les tentatives de divers charlatans, dont certains sont brûlés vifs, aucune solution n'est trouvée. Même l'intervention d'un drap mortuaire supposé avoir appartenu à Jésus ne produit aucun résultat. Face à tous ces échecs, des mesures purificatoires sont imposées dans tout le pays (interdiction de la prostitution, des jeux de hasard, répression accrue des blasphèmes) mais c'est aussi un échec, même l'expulsion des Juifs ne le ramène pas à la raison. Le peuple français, se sent plus proche de lui et le respecte, considérant sa maladie comme une punition divine contre le luxe de la classe dirigeante. LA MORT Durant la fin de sa vie, les crises deviennent de moins en moins fréquentes et moins fortes. Il s'éloigne du gouvernement, il mène une vie simple avec ses serviteurs, il chasse, joue aux échecs et aux cartes, il s'éloigne également de sa femme Isabeau de Bavière et se rapproche d'Odette de Champdivers, qui devient son amante. Il meurt paisiblement en 1422 a 53 ans. SOURCES : https://www.geo.fr/histoire/charles-le-fou-pourquoi-le-roi-de-france-charles-vi-etait-il-surnomme-ainsi-212766 https://www.herodote.net/5_aout_1392-evenement-13920805.php https://www.wikiwand.com/fr/Bal_des_ardents https://www.wikiwand.com/fr/Crise_de_d%C3%A9mence_de_Charles_VI_en_la_for%C3%AAt_du_Mans https://www.biusante.parisdescartes.fr/sfhm/hsm/HSMx2000x034x001/HSMx2000x034x001x0029.pdf https://editions-voxgallia.fr/pourquoi-charles-vi-est-il-devenu-fou/ https://www.youtube.com/watch?v=cv4PR9VgPsQ Merci à jujubull pour la correction.
- DESMOND DOSS
Desmond Doss, né le 1919 à Lynchburg en Virginie, est connu pour être le premier objecteur de conscience à avoir reçu la Medal of Honor. Il est le seul à avoir été honoré de cette manière durant la Seconde Guerre mondiale. Vous connaissez peut-être son histoire via le très bon film de guerre "Tu ne tueras point" (que je conseil énormément) ENFANCE Le petit Desmond est né dans une petite famille modeste, son père (William Doss) est un ancien vétéran de la grande guerre, mais Desmond n'entretient pas une bonne relation avec lui, car il est violent et alcoolique. Desmond est un fidèle de l'Église adventiste du septième jour (une dénomination réunissant des chrétiens évangéliques conservateurs), la religion le guidera tout au long de sa vie. Un jour, pendant qu'il jouait a la bagarre avec son frère Harold Doss, il lui envoie un mauvais coup qui a failli le tuer, cela va le marquer toute sa vie et il décidera de ne plus jamais utiliser la violence suite à cet événement, mais c'est aussi dû a la religion et a son père violent. En grandissant, la religion prend de plus en plus de place chez Desmond, il rêve de paix et de justice, il refusera même de toucher une arme, voulant respecter à la lettre le commandement "Tu ne tueras point" L'ENGAGEMENT En 1941, l'attaque de Pearl Harbor éclate, ça marquera Desmond et il voudra se rendre utile pour son pays malgré ses idéaux. Il rejoindra donc l'armée en tant qu'infirmier, il est envoyé dans le Pacifique pour être intégré dans l'infanterie. Mais son intégration ne se passera pas bien, car l'armée va découvrir que Desmond refuse de se battre physiquement et de toucher une arme a cause de ses idéaux, c'était pour eux, inacceptable et une preuve qu'ils ne pourront pas lui faire confiance sur le front. Ils vont alors tout faire pour que Desmond quitte l'armée en se moquant de lui, en l'humiliant et en le tapant, même les supérieurs vont essayer de mettre la pression sur lui, mais Desmond ne se laissera pas intimider et restera. Il deviendra donc infirmier dans le 2e Peloton, compagnie B, 1er Bataillon, 307eme Infanterie, 77ème Division d'Infanterie. Pendant ce temps, son frère Harold Doss a servi dans l'USS Lindsey. Il commence à travailler comme menuiser au chantier naval de Newport News en Virginie. En 1942, les États-Unis rentrent dans la Seconde Guerre mondiale, il s'est porté volontaire malgré une option de sursis à cause de son poste dans le chantier naval, il rentre en guerre le 1er avril 1942. Le 17 août 1942 il épouse Dorothy Pauline, avec qui il aura 1 enfant Desmond Doss Jr né en 1946. En 1944 aux Philippines, il a reçu 2 médailles d'étoile de bronze en V (Valor Device) pour sa bravoure en aidant les soldats blessés sous le feu ennemie. OKINAWA Le 1er avril 1945 la bataille d'Okinawa éclate, c'est la période la plus sanglante de la Seconde Guerre mondiale, c'est à ce moment-là que notre cher infirmier va rentrer dans l'histoire ! Desmond Doss en haut de la falaise de "Maeda" à Okinawa, le 4 mai 1945. Le front se situe en haut d'une falaise, les soldats blessés étaient donc condamnés en haut, mais ça, c'était seulement s'il n'y avait pas Desmond !! Sans arme et sans tuer un seul homme, il montera en haut de la falaise, sur le front, en courant sous les bombardements et entre les balles adverses, en portant sur le dos les soldats blessés pour les faire descendre de la falaise 1 par 1 a l'aide d'une poulie. Il sauvera comme ça 50 soldats (L'armée dira 100, lui dira 50). Desmond Doss dans le film "Tu ne tueras point" Desmond Doss lors de la bataille d’Okinawa Dieu, aide moi à en sauver un de plus. L'ordre est donné de battre en retraite, les soldats redescendent de la falaise, Desmond refuse d'obéir aux ordres et continue de sauver les soldats blessés, refusant de les laisser mourir sous les bombardements. Mais cette soif d'héroïsme fera qu'il va être blessé grièvement. Il sera évacué le 25 mai 1945 à bord de l'USS Mercy, il a subi une fracture du bras gauche à cause d'une balle d'un tireur d'élite, 17 éclats d'obus ont été incrustés dans son corps alors qu'il tentait de rejeter loin de ses hommes une grenade avec son pied. SA VIE APRES GUERRE Après la guerre, il voulait retourner au travail dans la menuiserie, mais la blessure a son bras gauche l'empêche totalement de le faire. En 1946, lui est diagnostiqué une tuberculose qu'il avait contractée sur Leyte (philippine), il en perdra un poumon et 5 côtes, il sortira de l'hôpital en août 1951 avec une invalidité a 90%. En 1976, une surdose d'antibiotiques le rendra sourd, ce qui le rendra invalide a 100%. En 1988, malgré son invalidité a 100%, il élèvera une famille dans une ferme a Risking Fawn (Géorgie) En 1991, sa femme Dorothy Pauline décède dans un accident de voiture, Desmond la conduisait à l'hôpital. En 1993, il se remarie avec Frances May Duman. Depuis la Seconde Guerre mondiale, Desmond est considéré comme un héros de guerre, il n'a pas tué, il a sauvé. L'infirmier objecteur de conscience qui fut humilié et moqué par ses camarades et ses supérieurs, a su gagner le respect de tous, sans rien changer dans a ses idéaux. Dans une interview en 2004, Desmond se montre humble & très heureux d'avoir servis son pays. Jack Glover son supérieur dira : J’ai découvert que c’était la personne la plus courageuse qui soit. Desmond restera toujours humble et refusera qu'on lui prête un rôle de sauveur, alors qu'il sauvera la vie d'une 100 aines de personnes pendant la Seconde Guerre mondiale, sans jamais tuer quiconque. Il sera décoré de la plus haute distinction possible aux États-Unis, la Medal of Honor (médaille d'honneur), il aura aussi 3 Purple Heart (délivrées aux soldats blessés) de la part de l'ex président des États-Unis Harry Truman. Il décède le 23 mars 2006 à son domicile de Piedmont (Alabama) suite à des difficultés respiratoires. May, sa femme, meurt 3 ans plus tard. Citation pour la médaille d’honneur : Il était infirmier lorsque le 1er bataillon attaqua un escarpement de 120 mètres de hauteur. Comme nos troupes atteignaient le sommet, un lourd barrage d’artillerie, de mortiers et de mitrailleuses les frappa, infligeant approximativement 75 pertes et conduisit les autres à se replier. Le soldat de première classe Doss refusa de trouver un abri et resta dans l’espace balayé par le feu avec de nombreux blessés, les transportant un par un jusqu’au bord de l’escarpement et là, les descendit dans une civière, en rappel, le long d’une falaise vers les mains amies. Le 2 mai, il s’exposa à un feu nourri de mortiers et fusils pour secourir un homme blessé à 180 mètres des lignes par le même escarpement ; et deux jours plus tard, il traita quatre hommes abattus en attaquant une grotte fortement défendue, atteignant l’entrée d’une grotte à travers une pluie de grenades à moins de 8 mètres des forces ennemies où il pansa les blessures de ses camarades avant de les évacuer séparément, sous le feu, en quatre voyages. Le 5 mai, il brava sans hésitation le pilonnage d’artillerie et le feu d’armes légères pour assister un officier d’artillerie. Il appliqua des bandages, déplaça le blessé à un endroit offrant une protection contre les tirs d’armes légères et, tandis que les éclats d’obus d’artillerie et de mortiers tombaient à proximité, lui administra soigneusement du plasma. Plus tard dans la journée, lorsqu’un soldat américain fut sévèrement touché par des tirs venant d’une grotte, le soldat de première classe Doss rampa jusqu'à lui, à 8 mètres des positions ennemies, lui apporta des soins puis l’emmena en sûreté, à 90 mètres, en étant continuellement sous le feu ennemi. Le 21 mai, lors d’une attaque nocturne sur des hauteurs près de Shuri, il resta en territoire exposé alors que le reste de sa compagnie se mettait à couvert, risquant témérairement d’être pris pour un Japonais infiltré et porta assistance aux blessés jusqu'à ce qu'il soit lui-même sérieusement blessé à la jambe par une explosion de grenade. Plutôt que d’appeler un autre infirmier à couvert, il traita ses propres blessures et attendit cinq heures que des brancardiers le rejoignent et le transportent à couvert. Le trio fut pris dans une attaque de chars ennemis et le soldat de première classe Doss, voyant un homme plus sérieusement blessé à proximité, quitta le brancard et commanda aux brancardiers de porter leur attention sur l’autre homme. En attendant le retour des brancardiers, il fut de nouveau frappé, souffrant cette fois-ci d’une fracture ouverte à un bras. Avec une magnifique force morale, il attacha une crosse de fusil sur son bras fracassé pour en faire une attelle et alors rampa 300 mètres sur un rude terrain jusqu’à l’ambulance. Grâce à son exceptionnelle bravoure et une détermination sans faille face à des conditions désespérément dangereuses, le soldat de première classe Doss sauva la vie de nombreux soldats. Son nom est devenu un symbole dans toute la 77e division d’infanterie et de toute l'armée des États-Unis de courage exceptionnel de loin supérieur et au-delà du devoir. SOURCES : https://cultea.fr/desmond-doss-le-heros-de-la-guerre-du-pacifique.html https://www.wikiwand.com/fr/Desmond_Doss https://www.cineserie.com/news/cinema/tu-ne-tueras-point-jeudi-26-mars-sur-france-3-une-incroyable-histoire-vraie-3321531/ https://www.europe1.fr/emissions/dans-lintimite-de-lhistoire/desmond-doss-guerrier-sans-arme-ni-violence-4169998 https://www.wikiwand.com/fr/%22V%22_Device https://www.wikiwand.com/fr/Medal_of_Honor https://www.wikiwand.com/fr/%22V%22_Device